Pour sauver l’environnement, il faut sortir du capitalisme… en luttant pour le socialisme ! (Partie 3/7) Capitalisme ou écologie, il faut choisir !

Marche pour le climat, 22 février 2019 à Paris

Le 9 août dernier, le GIEC publiait la première partie de son sixième rapport. L’impact de l’activité humaine sur le climat est désormais indéniable et peut avoir des conséquences désastreuses, comme des catastrophes naturelles et des températures extrêmes. Mais il est faux de penser que chaque être humain a le même impact sur l’environnement.
En effet, une grande partie de la pollution vient des multinationales. On peut prendre comme exemple le cas de 25 multinationales françaises qui, selon une étude judiciaire de Notre Affaire À Tous en 2020, émettent 8 fois plus de gaz à effet de serre que la France entière, et ne respectent pas leur devoir de vigilance légal par rapport à leur impact environnemental.

Voici le troisième volet de notre dossier sur l’écologie paru dans l’Egalité n°207, vous pouvez retrouver le premier ici et le deuxième là.

On peut aussi parler d’une étude de 2017 par l’ONG Carbon Disclosure Project qui montre que les 100 plus grandes entreprises émettent plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre.

Mais alors que faut-il faire pour y remédier ? De nombreuses entreprises disent vouloir prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et pour protéger la planète. Le greenwashing, le fait d’utiliser l’écologie pour faire du marketing et se donner une bonne image, est souvent ce dont il est question. Beaucoup d’entreprises prétendent faire des produits plus respectueux de l’environnement sans changer concrètement leur production.

Le greenwashing n’est par ailleurs pas un phénomène exclusif aux entreprises, on le trouve aussi dans les gouvernements et partis politiques. L’annonce du Plan France 2030 par Macron est un parfait exemple de ce phénomène : il veut investir dans des technologies qui ne sont pas encore assez avancées pour être utilisées comme l’avion vert ou l’hydrogène vert, ou encore dans les réacteurs atomiques qui sont une aberration écologique… Il vise davantage à augmenter la compétitivité et l’innovation des entreprises françaises qu’à agir véritablement pour l’environnement.

Mais il ne faut pas croire que pousser les entreprises à agir pour l’environnement sera assez. Le capitalisme est un système économique qui cherche à tout prix le profit ; les entreprises privilégient donc le profit à notre planète. Leur « croissance économique » (qui n’est faite que pour les riches) a des conséquences négatives sur l’environnement, exploitant les ressources limitées de notre planète et la polluant.

Le capitalisme est par nature incompatible avec l’écologie. Pour contrer le réchauffement climatique, luttons pour le socialisme !