Pour sauver l’environnement, il faut sortir du capitalisme… en luttant pour le socialisme ! (Partie 1/7) COP 26 : le nouveau grand sommet des menteurs sur l’environnement

Le prochain grand sommet organisé par les États membres de la CCNUCC (la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques), est la COP26, qui se déroule à Glasgow (Écosse) du 1 au 12 novembre 2021. Mais qu’attendons-nous vraiment de cet autre sommet organisé par des gouvernements au service des capitalistes ?

Voici le premier volet de notre dossier sur l’écologie paru dans l’Egalité n°207.

Manifestation en Angleterre contre le changement climatique et l’inaction des politiciens

La COP 21 ou l’art de ne pas changer les choses

Le terme COP signifie « conference of the parties » et regroupe une grande partie des institutions internationales. Et en 2015, les États membres de la CCNUCC ont décidé de faire une grande réunion à Paris (la 21è, d’où le nom COP 21), pour ensemble discuter de plein de mesures à mettre en place pour ralentir le réchauffement climatique. Quelques mois plus tard, ces 55 pays se sont donné rendez-vous à New-York pour ratifier ce traité.

Dans les faits, toutes ces heures de discussions autour de la question climatique ont débouché sur ce qu’on appelle « les accords de Paris » et qui regroupent un ensemble de mesures au mieux floues, voire carrément inefficaces. Les pays ayant signé ce texte s’engagent à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés. Les États se sont mis d’accord sur plusieurs éléments à améliorer, passant par une augmentation du budget climat, et la réorientation de l’économie mondiale vers un modèle à bas carbone, et tout les 5 ans, les pays réévaluent les progrès accomplis (ou pas).

En 2020, les États-Unis ont décidé de quitter les accord de Paris. L’année suivante, Joe Biden, en tant que nouveau président, décide de réintégrer les accords de Paris, et en plus de cela il fixe comme objectif une baisse de 50% à 52% des gaz à effets de serre pour les USA. Objectif félicité par bon nombre de chefs d’États comme Macron notamment. Mais fixer de tels objectifs ne sert strictement à rien si ce n’est pas accompagné d’une véritable politique écologique. Et dans les faits, absolument rien n’est mis en place pour réduire les gaz à effet de serre. Bien au contraire, Biden continue de favoriser de grandes entreprises qui polluent la planète !

Aucun des engagements pris à la COP 21 n’a été respecté. Les pays qui vont prendre des engagements à la COP 26 ne représentent que la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Hypocrites !

Mais quelle hypocrisie ! Les gouvernements au service des capitalistes n’ont en réalité rien à faire de l’écologie ! Leur seul préoccupation là-dedans, c’est de se servir de cette question et de la peur qui existe pour créer de nouveaux marchés, repeints en vert, et permettre aux capitalistes de faire des profits ! Car il ne faut pas rêver, si bon nombre de supermarchés ont lancé leur gamme bio, ce n’est pas par souci de la santé de la population, mais bien pour vendre encore plus cher des produits ! Il en va de même pour les voitures électriques qui en réalité sont très polluantes à produire : la pollution n’est que déplacée !

Tous ces pays signataires ont supprimé le transport de marchandise par le rail et favorisent partout les transports par camion ou les plateformes géantes et polluantes comme Amazon.

Car si on veut réellement régler le problème climatique, ce n’est pas en faisant de grands discours que ça va marcher.

Les dirigeants de ces gouvernements au service des capitalistes ont bien compris que ce n’est pas dans l’intérêt de ces derniers de prendre de vraies mesures pour l’environnement. Car ce sont les capitalistes les plus responsables de la pollution sur Terre, et ce sont toujours les plus pauvres qui en sont victimes. Il ne peut y avoir de vrais changement pour l’environnement sous le capitalisme.

Par Rachel S, article paru dans l’Egalité n°207