Réellement combattre le gâchis capitaliste, mettre en propriété publique les multinationales. Contre Macron, insoumis et révolutionnaires ! (partie 6/8)

L’Avenir en Commun propose de mettre en propriété publique certaines multinationales. C’est nécessaire car les grandes entreprises capitalistes reposent sur l’exploitation toujours plus féroce des sols et de l’humain ; elles tuent notre avenir et celui de nos enfants, tout ça pour faire du profit, toujours plus de profit pour un nombre toujours plus réduit de personnes. Le capital se concentre, et ce faisant il assèche la terre et les humains qui vivent dessus.

Ça suffit !

Sixième article de notre dossier paru dans l’Egalité n°209 « Contre Macron, insoumis et révolutionnaires ! ». Article de présentation ici. L’Avenir en commun (l’AEC, le programme de JLM) propose des solutions qui constituent le plus souvent de premiers pas. Les articles de ce dossier montrent comment aller plus loin. Article par PEM

Nous sommes d’accord, il est grand temps de mettre la raison, la rationalité au service de tous. Place à la satisfaction des besoins essentiels de tous : l’accès à l’eau potable, à un toit décent, et de la nourriture de qualité à tous les repas, c’est le minimum !

La « logique » du marché ne permet pas la raison, certains peuvent s’empiffrer, pendant qu’un tiers de la population mondiale est plongée dans la malnutrition voire même la famine ! Et c’est comme ça pour tout !

Pour produire au mieux, il faut décider de quoi nous avons besoin collectivement via des comités de quartier et d’usine. Et les travailleurs pourront ainsi organiser la production. Il faut prévoir les choses pour les atteindre et mettre l’argent où c’est nécessaire, dans les constructions concrètes, dans les salaires pour mieux vivre, etc… il faut planifier l’économie, pas seulement l’acier, ou certains produits mais toute l’économie, y compris les banques, pour que tous les investissements aillent dans le sens de ce qui aura été décidé démocratiquement. Une planification démocratique, non pas par le haut, avec des chiffres à atteindre qui descendent du sommet de l’État comme cela s’est trop souvent fait dans les économies capitalistes ou même dans l’ex-URSS ; mais par un lien entre le haut et le bas, le global et le local, par les travailleurs qui produisent et utilisent cette production. De plus, avec les technologies actuelles, la planification démocratique est tout à fait possible.

Mais comment le faire ?

À cette question, il faut répondre par une autre : qui mieux que les travailleurs pour savoir ce dont ils ont besoin, pour faire quoi, et comment le faire ? Personne d’autre.

Mais pour le faire bien, il faut mettre tous les bras et tous les cerveaux à contribution.

Pas de planification démocratique et écologique sans le pouvoir aux travailleurs mis au centre du processus de production ! C’est aussi la meilleure voie pour combattre le chômage : en réduisant les heures de travail hebdomadaire, en recrutant partout où c’est nécessaire et notamment dans les services publics, durement touchés par l’exploitation capitaliste.

Toute la société doit être remise à plat pour satisfaire les besoins de tous les humains sur Terre sans pour autant détruire notre environnement.

Pas de planification réelle sans pouvoir ouvrier, pas de pouvoir ouvrier sans socialisme. L’expropriation des capitalistes est un des leviers que le prolétariat devra actionner pour se libérer et libérer l’humanité toute entière.