Il ne peut y avoir de lutte pour les droits des femmes sans lutte contre le racisme, l’homophobie et la transphobie entre autres. Aujourd’hui encore, ce sont des moyens pour diviser la société, notamment la classe ouvrière. Ce n’est pas un hasard que dans l’histoire, à mesure que les crises s’empirent et face à un mouvement ouvrier fort, les capitalistes se sont alliés aux réactionnaires de toute sorte y compris les fascistes et ce contre les femmes, les personnes LGBT+, les minorités ethniques/nationales, etc.
Par Marie, article paru dans notre journal l’Égalité n°221. Il est le 5ème de 9 articles d’un dossier de lutte contre l’oppression des femmes : Les politiques capitalistes n’éradiqueront jamais le sexisme !, Marine Le Pen, féministe ?, Agricultrices et paysannes en lutte pour vivre dignement !, Comment faire réellement progresser les droits des femmes ?, et La lutte contre les lgbt+phobies renforce la lutte pour le droit des femmes (et vice versa)
Aux États-Unis, les attaques contre les droits des personnes trans ont lieu en même temps que le renversement de la protection fédérale du droit à l’avortement. La transphobie a servi de légitimation à des arguments ré- actionnaires et essentialistes sur les femmes, impactant aussi les femmes cisgenre (non-trans) opprimées par les stéréotypes de genre, en en ayant plus ou moins conscience.
La lesbophobie sexualise, humilie et violente des femmes. Le racisme empêche encore plus de trouver un logement ou un travail. Ce n’est pas un hasard si ce sont les femmes « non-blanches » qui occupent en grande partie les emplois féminins les plus précaires et mal payés.
La lutte contre le racisme et les lgbt+phobies renforce la lutte pour le droit des femmes de même qu’elle renforce ces luttes. La classe ouvrière unie peut et doit mener ces luttes dans le cadre d’un programme visant à débarrasser la société de toutes les oppressions et de réellement atteindre l’égalité, ce que le socialisme permet.
