Depuis des années, les travailleurs et les jeunes font face à une offensive sans précédent. Privatisations, licenciements de masse, casse des acquis sociaux tels que la Sécu, l’Education, une loi raciste après l’autre, de nouvelles lois sécuritaires, des attaques contre les chômeurs, l’introduction de plus en plus de précarité… Les capitalistes et les gouvernements de « gauche » ou de droite à leur service s’attaquent à nos conditions de travail et de vie pour remplir encore plus les poches des gros actionnaires.
Article paru dans l’Egalité n°119
Une multinationale comme Total a fait plus de 12 milliards d’euros de bénéfices en 2005 et va fermer trois sites de sa filiale Grande Paroisse en licenciant 415 travailleurs car ces sites « ne sont pas suffisamment rentables ». Le salaire de l’ex PDG de l’Oréal, Lindsay Owen-Jones, en 2005 représente 4700 SMIC annuels ! Ceci montre clairement que les travailleurs et les capitalistes ont des intérêts directement opposés et qu’ils ne sont pas « partenaires sociaux ». Les capitalistes cherchent à tout moment à accumuler leurs profits et à nous exploiter de plus en plus. D’où la volonté du gouvernement Villepin de mettre en place le CPE et à moyen terme des contrats précaires pour l’ensemble des travailleurs.
Il faut un nouveau parti pour lutter contre le capitalisme !
Le mouvement de masse des jeunes et des travailleurs contre le CPE a fait reculer le gouvernement ce qui est un véritable succès après toutes les attaques précédentes. Notre lutte contre le CPE a montré que ça vaut le coup de se battre et qu’une lutte commune des travailleurs et des jeunes peut gagner contre ce gouvernement. Mais cette lutte a montré aussi ce qu’il nous manque : un parti combatif qui aurait rassemblé et organisé tous les jeunes et travailleurs en lutte qui voulaient aller plus loin, qui voulaient construire une véritable grève générale pour balayer non seulement le CPE, mais aussi toute la loi « égalité des chances », le CNE, la nouvelle loi raciste de Sarkozy et toutes les autres attaques. Un tel parti représenterait une véritable alternative à ce gouvernement et aux partis de « gauche » qui se contentent de gérer le capitalisme.
Un tel parti proposerait une stratégie concrète et un programme politique pour que nos luttes soient victorieuses. Il défendrait uniquement les intérêts des travailleurs, des jeunes, des chômeur… Il défendrait dans les luttes la nécessité de renverser le capitalisme. Car tant qu’on vivra sous le capitalisme, l’exploitation, la précarité, le chômage, le racisme existeront toujours. Seule une société où l’économie sera organisée démocratiquement par les travailleurs eux-mêmes permettra la satisfaction des besoins de tous et toutes. Un tel système, le véritable socialisme, est la seule alternative au capitalisme, le seul moyen pour qu’il y ait un emploi décent avec un vrai salaire pour tous et toutes, des logements décents, des services publics gratuits, une Education gratuite et de qualité pour tous et toutes….
Organisez-vous, rejoignez la Gauche révolutionnaire !
Si un parti de lutte contre le capitalisme est une nécessité, on ne doit pas pour autant attendre en espérant qu’il apparaîtra un jour. C’est dès maintenant qu’il est possible de s’organiser. Et un tel parti ne serait qu’un pas vers un parti véritablement révolutionnaire et de masse. Costruire une organisation révolutionnaire c’est possible dès aujourd’hui !
Les militants de la Gauche révolutionnaire défendent cette perspective de la construction d’un nouveau parti de lutte contre le capitalisme et la nécessité du socialisme, partout où ils sont : dans les lieux de travail, les lycées, les universités, les quartiers populaires, dans les grèves et les manifestations. Nous avons contribué à construire la lutte contre le CPE en mobilisant et en défendant dès le début qu’il nous faut une grève commune aux travailleurs et jeunes, qu’il nous faut une structuration démocratique du mouvement avec des Assemblées générales et des comités de grève. En même temps, nous avons fait le lien entre le CPE et la nouvelle loi raciste de Sarkozy qui sont deux aspects de la même politique au service des capitalistes.
Aujourd’hui, il est important de continuer la lutte contre ce gouvernement, de mener campagne contre la nouvelle loi Sarkozy et de continuer à construire la résistance contre la loi « égalité des chances », le CNE, les privatisations et les licenciements. La Gauche révolutionnaire propose à tous ceux et toutes celles qui ne veulent plus accepter la loi du profit et qui veulent se battre contre le système capitaliste de rejoindre notre organisation. Plus on est nombreux à construire une véritable organisation révolutionnaire, plus on peut encourager des nouveaux travailleurs et jeunes à prendre les choses en mains eux-mêmes, de s’organiser et d’engager une bataille pour le renversement du capitalisme et pour le socialisme. Rejoignez-nous !
Par Olaf Van Aken