Assez des morts chez les migrants !

Des centaines de personnes meurent chaque année, que ce soit pendant la traversée d’une mer, de froid ou de faim – ce massacre n’a que trop duré !

Article paru dans l’Egalité n°208, par Elemiah

Des conditions d’accueil inhumaines

En France (ou en Europe), les migrants se retrouvent parqués dans des campements, comme la célèbre « jungle » de Calais, où ils vivent donc dans des tentes, sont confrontés tous les jours au harcèlement policier, aux contrôles et aux expulsions. La nourriture manque, les soins médicaux aussi. Pas étonnant lorsqu’on sait que sur les 160 millions d’euros consacrés en 2020 à la gestion des migrants sur le littoral de la Manche et de la mer du Nord, 85 % ont servi à financer les forces de police, contre 15 % dédiés à la prise en charge sanitaire, sociale ou humanitaire des populations migrantes.

Sans parler des Centres de Rétention Administrative, qui ressemblent à des prisons avec les mêmes problèmes que les campements.

Les pays européens se vantent d’être avancés, d’offrir à leur population un niveau de vie confortable et suffisant ; mais que vaut notre niveau technologique et industriel si nous sommes incapables d’accueillir les migrants venant des pays soi-disant « sous-développés » ? Macron et les politiciens, du PS à la droite, oublient trop souvent que s’ils sont là, ce n’est pas par choix, mais pour fuir la guerre, la misère causée dans leur pays par le capitalisme. Les patrons de multinationales n’ont aucun scrupule à exploiter les richesses de leur sol et la main d’œuvre à bas prix, mais que quelques migrants viennent en Europe, alors là non ; planquez les enfants, les méchants migrants arrivent !

Solidarité des travailleurs

Il faut absolument que cela cesse ! Pour un accueil digne, grâce à la réquisition des logements inhabités pour en faire des places d’hébergement, et plus de moyens dans les services publics de Santé, d’Éducation et de travail pour leur donner une vraie vie. Prenons dans les poches des riches pour financer cela ! Et luttons ensemble pour la régularisation de tous les sans-papiers, qui sont aussi des travailleurs exploités par le capitalisme.