Même s’il y a eu de la déception de ne pas accéder au second tour, des milliers de personnes ont rejoint les groupes de l’union populaire car le bon score obtenu a redonné confiance en la possibilité de gagner. Évidemment il y a la campagne des législatives qui va occuper beaucoup de place d’ici l’été. Que l’on ait une majorité ou pas de député-e-s, il faudra empêcher Macron d’appliquer son programme et imposer nos revendications. Il y a urgence à répondre au problème du niveau de vie de la classe ouvrière qui se dégrade, bas salaires, inflation, privatisations des services public.. et faire reculer les idées d’extrême droites.
L’Union Populaire a été une bonne chose pour la présidentielle associant des partis, des syndicalistes et des associations mais il nous faut désormais un outil qui permette une réelle implantation sur tous les territoires, et surtout dans les entreprises, les quartiers, les lieux d’études, et durablement au-delà des périodes électorales. Cela ne peut passer que la par la constitution, en indépendance des partis pro-capitalistes, d’un parti de masse et de lutte, démocratique, permettant le débat librement, et respectueux des différents courants politiques.
Chacun doit pouvoir prendre des responsabilités, se former avoir des finances et un matériel local, pouvoir prendre des décisions et voter. La politique ne doit pas être un métier ou un truc de professionnel. Ainsi on sera en capacité de réagir vite et de construire des mobilisations non seulement pour résister face à la répression d’un Macron minoritaire et autoritaire, mais aussi pour gagner de nouveaux droits. Cela doit se faire également avec un programme plus clairement anticapitaliste et pour une alternative socialiste qui est attendue par beaucoup de travailleurs-ses et jeunes, pour réellement changer la société. Avec nos 7,7 millions de voix, c’est non seulement possible mais indispensable !