SNCF : on recrute… trop peu

Faire des économies », « se préparer à la concurrence »… tant de refrains pour faire la même chose. La direction vise les 122 000 cheminots en 2030 (contre environ 140 000 aujourd’hui), chaque année c’est plusieurs milliers d’emplois de cheminots qui disparaissent.

À tous les départs en retraite non-remplacés s’ajoutent aujourd’hui les démissions… qui sont les plus nombreuses ! Trop dur, pas assez payé, trop peu de monde, solitude, autant de maux qui accentuent les départs, et compliquent les arrivées. « Faire autant pour si peu, autant chercher ailleurs » : voilà le raisonnement de beaucoup ! Le statut n’est même plus là pour « compenser » les bas salaires, les conditions de travail ne sont pas garanties, surtout avec l’ouverture à la concurrence ! Mais les cheminots ne sont pas morts ! On luttera toujours pour le service public du rail, et un statut de haut niveau !

Brève paru dans l’Egalité n°209, par PEM