Pourquoi faut-il construire une lutte de masse des travailleurs, des précaires, des chômeurs, des jeunes et des retraités ? Parce que les conditions de vie et des conditions de travail de millions de personnes sont devenues insupportables et inacceptables. Parce que les profits des capitalistes explosent ainsi que les dividendes versées aux actionnaires et que Macron continue à détruire l’ensemble des services publics. Il est donc urgent de construire une lutte de masse pour stopper la politique de Macron et pour gagner sur des revendications vitales des travailleurs. Contrairement aux capitalistes, les travailleurs n’ont jamais vu ni connu l’abondance !
Article paru dans l’Egalité n°212, par OVA
Mobilisons-nous massivement le 29 septembre et après !
Même sans la nouvelle version de la réforme des retraites (qui ne va probablement pas tarder), la situation sociale de la majorité de la population appelle une résistance forte. Le 29 septembre, certains syndicats appellent à une grève interprofessionnelle. Cette journée de grève et de manifestation doit être la plus massive possible pour montrer à Macron et aux capitalistes que nous n’acceptons plus leur politique et les conséquences de leur système capitaliste (inflation, précarité, chômage, pauvreté,…). Une chance de montrer la véritable force des travailleurs unis et rassemblés dans la lutte et dans la rue. Avant, le jour même et après le 29 septembre, il faut organiser des assemblées générales, des heures syndicales dans les lieux de travail pour discuter des suites car le 29 septembre ne doit être que la première étape dans la construction d’une lutte de masse. Dans chaque secteur du privé et du public, il faut essayer de construire dès maintenant des grèves massives et solides en créant des liens étroits avec des autres secteurs (à l’image des travailleurs britanniques). Le potentiel existe et il faut que tous les syndicats, tous les partis politiques et des associations qui veulent défendre les intérêts des travailleurs fassent front pour soutenir et construire la mobilisation conjointement. Face au front uni gouvernement-capitalistes, il faut un front uni des travailleurs !
Il faut s’en prendre aux intérêts et aux profits des capitalistes !
Une telle lutte de masse doit arracher au gouvernement et aux capitalistes des choses essentielles pour la classe ouvrière : augmentation immédiate des salaires au moins au niveau de l’inflation, pas de revenu en dessous de 1600 euros net, baisse massive des prix et leur plafonnement ensuite, nationalisation et mise en propriété publique des principaux secteurs de l’économie (énergie, transports, distribution, alimentation, finances,….) sous contrôle et gestion des travailleurs en lien avec les usagers, des moyens massifs pour créer des services publics de qualité (santé, éducation,..). Une telle lutte de masse doit donc s’en prendre directement aux profits des capitalistes et à leur système-même.
