Raflatac en lutte contre les licenciements

La direction de l’usine papetière, proche de Nancy, a décidé de supprimer un tiers des emplois (soit 64) et de délocaliser une partie de la production en Pologne, où en réalité le coût de production ne serait que très légèrement inférieur à celui de Raflatac. Clairement, la direction d’UPM-Raflatac a décidé de fermer le site, à plus ou moins longue échéance.

La direction de l’usine papetière a décidé de supprimer un tiers des emplois (soit 64) et de délocaliser une partie de la production en Pologne, où le coût de production ne serait que très peu inférieur à celui de Raflatac. La direction d’UPM-Raflatac a décidé de fermer le site, à plus ou moins longue échéance.

Une première journée de grève a eu lieu. Mais pour donner des perspectives de maintien des emplois aux travailleurs et travailleuses du site, il va falloir mobiliser au-delà des portes de l’entreprise : informer et mobiliser la population de cette banlieue de Nancy, qui a subi un grand nombre de fermetures d’usines, et aller à la rencontre des salarié·e·s des autres entreprises de la zone industrielle.

Avec les signes de ralentissement économique, les licenciements et des fermetures de sites risquent de se multiplier à nouveau. Les organisations syndicales doivent mobiliser en unifiant les luttes contre les licenciements autour de mots d’ordre simples : non aux licenciements, nationalisation des entreprises qui licencient sous contrôle et gestion des travailleurs et des travailleuses.

Par Yann Venier, article paru dans l’Égalité n°219

Erratum : La lutte s’est soldée suite à la signature d’un protocole de fin de conflit vendredi dernier prévoyant la suppression de 49 emplois (au lieu de 64) et des indemnités de licenciement supra-légale par les organisations syndicales de l’entreprise.