Une intense fumée noire, de odeurs nauséabondes, et la combustion de produits chimiques qui, selon le préfet, ne sont pas toxiques. Le 26 septembre, cela fera un an que l’usine de produits chimiques Lubrizol a pris feu et nous manifesterons pour exiger la vérité et la justice.
L’usine a rouvert seulement trois mois après le drame. Aucune information n’est sortie de la commission mise en place autour du préfet. Et c’est maintenant que Santé publique France commence une enquête sur le ressenti des habitants !
Par contre, toujours aucun suivi médical sur l’ensemble de la population qui permettrait de connaître les réels effets de l’incendie. Et le nettoyage n’a pas été interrompu pendant le confinement, dégageant encore des odeurs et le rendant encore plus difficile à supporter pour les habitants.
Nous ne voulons plus que les usines soient gérées par des capitalistes qui ne veulent que faire des profits au mépris de notre santé et de celle des travailleurs. Pour pouvoir contrôler et décider de ce qui se produit à Lubrizol, il faut la nationalisation de l’usine sous le contrôle et la gestion des travailleurs et de la population !
Par Rachel Simon