Luttons pour le climat et pour un avenir socialiste!

Entre les différentes régions qui ont subi la sécheresse, les 500.000 mètres cubes de glacier du Mont-Blanc qui menacent de se détacher de la montagne et les températures en augmentation d’année en année, l’été 2020 rend un bilan assez lourd pour l’écologie. Tous ces éléments résultent du réchauffement climatique, lui-même causé par l’émission des gaz à effet de serre majoritairement due à l’activité des grandes multinationales. Parce que oui, malgré le semblant de conscience qu’ont certains patrons qui créent des filières « bios » et « respectueuses de l’environnement » se cache la course aux profits et aux marchés. Ils cherchent juste à faire plus d’argent avec du capitalisme vert et ne changent rien aux moyens de production qui polluent actuellement.

Des gouvernements hypocrites et anti-écologiques !

Face à ces entreprises qui ne veulent pas faire la transition écologique, les gouvernements n’ont pas l’air de réagir, ou plutôt ils les aident à engranger de nouveaux bénéfices. Et quand ils font semblant d’engager des démarches pour protéger l’environnement, ils font marche arrière à la moindre occasion ! C’est ce que nous a prouvé Barbara Pompili, ex secrétaire d’État chargée de la Biodiversité qui avait porté une loi annonçant l’interdiction pour juillet 2020 d’usage des néonicotinoïdes, un insecticide qui est en partie responsable de la disparition des abeilles. Nous sommes en septembre, et le 3, Mme Pompili qui est désormais Ministre de la transition écologique, vote favorablement à la prolongation (probablement de plusieurs années) des exceptions qui étaient comprises dans cette loi !

Une autre catastrophe écologique et sociale : la marée noire qui a eu lieu près de l’Île Maurice. Le cargo qui a fait naufrage s’est brisé en deux après un pompage partiel des cales, ce qui a répandu le reste des hydrocarbures dans la mer. Carnage dans les espèces locales dont la population se nourrit. Des manifestations ont eu lieu pendant le mois d’août pour dénoncer l’aspect tardif et insuffisant des mesures prises par le gouvernement pour éviter la marée noire, mais aussi des conditions de vie qui se sont encore dégradées sur place. La réaction du Premier ministre a été de refuser de présenter ses excuses, montrant l’étendue du mépris qu’il a pour les habitants et l’écologie. C’était pourtant eux qu’il fallait consulter sur les démarches à entreprendre car ce sont les premiers concernés.

Si l’on veut une réelle amélioration pour la planète, et pour les humains qui vivent dessus, il faut revoir les moyens de production ainsi que les énergies utilisées. Il faut pour cela que la classe ouvrière, ceux qui se soucient vraiment de l’avenir, décident de la production. C’est pour cela que l’on se bat pour le socialisme, que l’on organise des discussions, car les décisions collectives permettent de trouver les solutions qui conviennent au bien de tous. Il faut une planification démocratique pour pouvoir gérer les ressources, ce dont le capitaliste est incapable car trop occupé à écraser ses concurrents. Pour notre avenir, luttons pour le socialisme !

Par Elemiah