Italie : montée de l’extrême-droite sur fond de crise sociale et économique

Le précédent gouvernement italien était une large coalition autour de l’ancien gouverneur de la BCE Mario Draghi, là pour faire passer les coupes budgétaires. En août, car une partie de sa coalition l’a lâché.

Aujourd’hui un autre parti caracole en tête des sondages : les Frères d’Italie avec sa cheffe de file Giorgia Meloni. Ouvertement xénophobe, il fait porter tous les maux de la société italienne sur une « immigration non-contrôlée », avec un discours qui se veut anti-corruption, anti-système et en même temps traditionaliste. Une coalition de droite et d’extrême-droite s’est formée avec le vieux Berlusconi et la Lega de Salvini. Aucun salut pour les travailleurs n’est à attendre de ce type de partis au service des capitalistes, qu’ils soient eurosceptiques ou non. L’ « anti-système » du mouvement des 5 étoiles s’est arrêté une fois arrivé en tête des élections de 2018.

Il est temps que les travailleurs italiens reprennent en main leur destin en reconstruisant leur propre parti.

Article paru dans l’Egalité n°212

Soupe populaire en Italie. Elles sont prises d’assaut. AFP