Avec la rentrée 2021, les étudiants continuent de vivre dans la précarité. Les bourses ne sont pas suffisantes puisque cela représente au maximum 5736 euros sur 10 mois soit 478 euros par mois sur l’année. Ces chiffres sont ceux de l’échelon 7, c’est à dire l’échelon le plus précaire. Avec la baisse des APL due à la dernière réforme, qui passe l’échelon des APL sur les revenus de l’année en cours et plus sur celle deux ans auparavant, des étudiants qui travaillent en arrivant à la fac se retrouvent avec moins d’argent qu’ils auraient perçus auparavant.
Au niveau des infrastructures, ce n’est pas mieux. Les bâtiments sont vétustes et le nombre d’étudiants augmente alors que les budgets n’augmentent pas, ce qui implique une baisse de la qualité des conditions d’études. Les CROUS sont surchargés, dépassés par le nombre d’étudiants qui ont besoin d’aide. Les logements étudiants ne sont pas en nombre suffisant, et quand on peut en avoir, souvent tout aussi vétustes que les bâtiments de cours.
L’aide aux étudiants doit être revue, de façon à ce que chacun puisse étudier dans des bonnes conditions. Battons-nous pour une politique qui ne vise pas à réserver les études supérieures aux classes les plus riches. Battons-nous pour une politique sociale qui nous aide à vivre de manière décente, et pas dans la précarité. Battons-nous contre le capitalisme qui nous opprime lorsque nous sommes enfants, adolescent, jeune adulte, adulte, retraités.
Par Julef, article paru dans l’Egalité n°207