Une liste combative entre au conseil municipal de Petit-Quevilly avec une élue insoumise et révolutionnaire!

Avec 8,49 % des voix, la liste Décidons Petit-Quevilly, soutenue par la France insoumise, entre au conseil municipal de la ville. Il s’en est fallu de peu pour avoir deux élus. Leïla Messaoudi, militante reconnue de la Gauche révolutionnaire, est élue. À Petit-Quevilly, depuis 2017 et la campagne présidentielle, nous construisons la France insoumise avec d’autres militants insoumis avec l’idée qu’il faut une force large, combative et sérieuse pour défendre les intérêts de la majorité des habitants.
Les mouvements massifs des gilets jaunes, la lutte contre la réforme des retraites, la mobilisation et la colère contre le crime industriel de l’incendie de Lubrizol, ont été des éléments déclencheurs. C’était le bon moment pour présenter une liste combative, large, pour rompre définitivement avec les magouilles. Nous voulions aussi montrer l’erreur que constituent les alliances PS-PCF-EELV, qui se présentent aux élections comme « de gauche », et qui, en fait, laissent finalement passer les intérêts des multinationales contre ceux de la majorité de la population et des travailleurs. Le FN/RN avait fait son entrée au conseil municipal de la ville en 2014. Le combattre et le faire reculer au lieu de lui laisser le statut de pseudo-opposant à la majorité sortante était un autre argument pour se présenter. C’est sur ces bases que la campagne a été lancée publiquement.

Un collectif militant Décidons Petit-Quevilly constitué

La campagne s’est construite dans l’action : pour le retour de vrais services publics, contre la fermeture du laboratoire de l’hôpital public, pour de véritables réponses après le crime industriel de Lubrizol, contre les discriminations, notamment contre le sexisme autour du 8 mars… Réunions publiques et réunions de liste, porte-à-portes, distributions… : des habitants impliqués dans la ville, des membres d’associations, des syndicalistes… ou « juste » des convaincus qu’il fallait une liste combative dans leur ville, nous ont rejoint. Ils ont fait de cette campagne la leur. Nous avons reçu de la sympathie et un bon écho dans les quartiers populaires.
La défense et le développement des services publics, gratuits et de qualité, l’arrêt des privatisations et du transfert au privé d’une partie des services publics, la régie publique de l’eau, des déchets, des transports, le droit des habitants d’être informés, de réellement décider… Autant de revendications qui contrecarrent les projets des capitalistes et des partis qui les servent au PS, à LREM ou au RN. Toute une série de revendications essentielles dont des élu‑es combatif-ve-s peuvent être le porte-voix et un point d’appui pour les luttes.
L’absence d’un véritable programme de lutte et d’une alternative face aux capitalistes est un problème. Le socialisme reste une perspective lointaine pour la majorité des travailleurs et des jeunes. En discussion, et dans l’action, au sein du collectif Décidons Petit-Quevilly, avec les camarades de la France insoumise, la Gauche révolutionnaire veut contribuer concrètement à cette bataille pour une société débarrassée des inégalités et de la loi du profit qui menacent nos vies.