Lors de la Journée mondiale contre les violences faites aux femmes, nous avons manifesté et sommes intervenues avec notre « quatre-pages » sur cette question. Nous avons développé le lien entre les violences et le manque de moyens pour y faire face malgré les dénonciations croissantes, montrant que la lutte pour des moyens doit être liée à celle contre la politique de Macron et celle des conseils locaux qui démolissent nos services publics. Les syndicats ont donc un rôle primordial à jouer dans ce combat. Mais leur présence a été largement insuffisante à ces manifs.
Si la manif à Paris a rassemblé près de 20 000 personnes, ce succès numérique a été contrebalancé par un niveau maintenu très bas par les organisations « féministes » qui dirigeaient la mobilisation. Elles n’ont amené aucune revendication autre que celle des « 2 milliards » (mais pour quoi faire, gérés par qui ?) ; les discours et pancartes se limitaient à de la dénonciation (ex : « Grande cause du quinquennat bla bla »…), mais même pas de Macron ou encore moins du système capitaliste. Or, « Les idées sexistes ne sont pas un phénomène « naturel », elles sont le produit du système capitaliste… Pour éliminer la violence sexiste, nous devons nous en prendre aux racines du problème : la division de la société en classes sociales – elle-même maintenue par la violence. » (L’Égalité n°213) Nos propres pancartes et notre matériel ont par contre reçu un bon écho et nous avons vendu des dizaines de 4-pages ! Le 8 mars, entre autres, nous continuerons à intervenir en défendant une politique de lutte, de classe, pour le socialisme : n’hésitez pas à nous contacter si vous voulez faire avec nous !
Article paru dans l’Egalité n°214