Casse de nos retraites, de nos services publics, baisse des salaires… Tout cela a un objectif : permettre aux capitalistes de faire plus de profits en ouvrant des marchés et en facilitant l’exploitation des travailleurs. Les gouvernements précédents suivaient la même logique, car ce système ne connaît que le profit comme seule et unique loi. Nous sommes désormais nombreux à avoir conscience que la racine des problèmes est dans le capitalisme.
Le capitalisme et son mode de production, c’est l’exploitation de la main d’œuvre, la production pour le profit, l’économie marchande et la propriété privée. Le résultat, c’est la crise économique, la guerre, la destruction de l’environnement et l’oppression des êtres humains.
Alors quelle est la solution ? À la Gauche Révolutionnaire, nous luttons pour le socialisme. Cela vise à mettre en place un mode de production sans exploitation et sans propriété privée des moyens de production (ne pas confondre avec la propriété personnelle). Au lieu d’entreprises privées, on aura une production publique dans les domaines essentiels de la société, libérée de la corruption et de la bureaucratie grâce à la gestion démocratique par les travailleurs eux-mêmes. C’est ce que nous mettons en avant dès aujourd’hui dans la lutte, où nous disons que les travailleurs doivent décider eux-mêmes en s’organisant.
Sous le capitalisme, il y a plusieurs classes sociales : principalement le prolétariat (ouvriers, travailleurs, etc.) et la bourgeoisie. Le socialisme, lui, ouvre la voie à la fin des classes sociales. Il abolit aussi la division du travail, qui sépare les ouvriers dans des tâches plus spécifiques. Il n’y aura aussi plus de division nationale car le socialisme doit être international.
Le socialisme semble parfois être un projet utopique mais, au contraire, il découle d’une analyse complète de la société et de l’impasse du capitalisme. C’est le « socialisme scientifique » : un socialisme réaliste, révolutionnaire, qui ne s’appuie pas uniquement sur la volonté des gens mais sur les conditions matérielles et historiques de la société. Le socialisme ne peut pas être atteint par des réformes. Il faudra un parti de masse, démocratique, réunissant les travailleurs et la jeunesse, pour permettre de mener à bien la révolution et placer les travailleurs au pouvoir, nationaliser banques et entreprises sous leur contrôle, mettre en place une économie planifiée démocratiquement…
La GR lutte dans cet objectif, et ce, dès aujourd’hui. Viens lutter avec nous ! Pour une société juste, permettant à l’être humain de répondre à ses besoins et de s’épanouir !
Article paru dans le supplément à l’Égalité n° 215
