Stop à la surexploitation des travailleurs immigrés chez AD Distribution

Mardi 27 avril à 14h la CGT de Montélimar et l’UD CGT Drôme appellent à un rassemblement devant une entreprise qui utilise des travailleurs immigrés pour les surexploiter à moindre coût.

Le réseau téléphonique Orange fait des appels d’offres qui sont pris par des entreprises sous-traitantes qui elles-mêmes sous-traitent leurs marchés. C’est là qu’interviennent des entreprises comme AD Distribution pour installer des poteaux téléphoniques.

AD Distribution va chercher des travailleurs au Portugal pour les envoyer au 4 coins de la France et de l’Europe. Les salariés travaillent 6 jours sur 7 soit 60 heures par semaine et sont payés le SMIC mensuel.

AD Distribution est une filiale de Global AD Solution, c’est une multinationale qui fait venir en Europe à coût réduit minimum, les marchandises venues de pays producteurs comme l’Inde. Ils sont à la fois actionnaires de paquebots navigants sous différents pavillons et ils sous-traitent de la main d’œuvre dans les zones portuaires, partout où il y a de potentiels clients.

Il y a parfois des reportages pour montrer des travailleurs chinois surexploités dans les usines, d’autres au Qatar sur les chantiers de la coupe du monde, mais ça se passe ici aussi. Le patron de AD Solution impose une surexploitation aux travailleurs. Nous devons dire tous ensemble : l’esclavage c’est fini !

Nous sommes solidaires quelque soit notre nationalité. Nous avons un ennemi commun : le capitalisme et nous devons le combattre ensemble par-delà les frontières. Le capitalisme est un enfer pour des milliards d’êtres humains pour le profit de quelques grands riches qui ne sont qu’une poignée d’individus.

Pour les vaincre, il va falloir s’organiser largement dans des syndicats de lutte de classe et de masse et dans des organisations politiques révolutionnaires.

Tu peux passer le cap et te rapprochant le la Gauche Révolutionnaire et lutter ensemble autour d’un programme pour le socialisme.

Manifestation des travailleurs sans-papiers le 20 mars dernier, à Paris