Le racisme est un instrument massif de division et d’exploitation bien utile au patronat. D’un côté les travailleurs immigrés et sans papiers sont plus exploités, à cause de leur statut précaire. Ils ont bien moins de droits que les travailleurs français. Cela permet d’exiger de travailler toujours plus, pour des salaires misérables, dans des conditions difficiles. Pour les patrons, cela représente une possibilité d’accroître toujours plus les profits. La loi permet ce statut différent entre travailleurs, puisque certains emplois (fonction publique par exemple) ne sont pas accessibles aux étrangers, et qu’il existe des statuts qui permettent de moins payer les travailleurs étrangers. D’autre part, le patronat en profite bien en faisant travailler des milliers de sans-papiers au noir, donc sans aucune protection.
Pour autant, entre un travailleur qui subit les discriminations et un autre, c’est toujours le même patron et la même exploitation. Toute forme de discrimination – racisme, sexisme etc – permet en plus de créer des préjugés pour dresser les travailleurs les uns contre les autres. Pendant ce temps le patronat continue d’exploiter tout le monde. Il faut que cela cesse, on ne se laissera pas diviser !
En finir avec ce double poison qu’est le racisme ça commence par se battre ensemble contre l’exploitation et la barbarie du capitalisme. Tous les travailleurs-ses avec la jeunesse doivent se battre collectivement, en refusant toute forme de discrimination ou d’infériorité, y compris au sein de nos organisations (partis, syndicats, etc). Dans les syndicats, l’unité des travailleurs pour s’organiser, se protéger et se battre doit être un objectif. Il faut que les syndicats mènent une véritable campagne pour en finir avec les discriminations que les travailleurs subissent !
Quatrième partie du 4 pages consacré à l’antiracisme de juillet 2020