L’histoire nous montre qu’à chaque fois qu’il y a eu des mouvements très massifs, les capitalistes et leur gouvernement ont tremblé. Les manifestations aux Etats-Unis, en France, et dans d’autres pays, ont eu un retentissement énorme, parce qu’elles étaient très grosses avec un soutien fort de la part de la population. Une de nos tâches doit être de continuer à regrouper dans la lutte contre le racisme le plus possible de travailleur-ses et de jeunes.
Troisième partie du 4 pages consacré à l’antiracisme de juillet 2020
Les collectifs de défense des familles victimes des violences policières comme le Collectif Adama ont lutté pour élargir la bataille. Ils ont fait le lien entre les violences policières, les discriminations, la misère. Il est essentiel que des personnes qui sont issues des minorités prennent une place très active et deviennent militant-e-s de la lutte, allant distribuer des tracts, coller des affiches dans tous les quartiers, discuter avec le plus grand monde possible. Chaque engagement militant sincère permet d’avancer vers une lutte de masse contre le racisme et le capitalisme, quelle que soit sa couleur, religion ou sexe.
Du boulot, un logement décent et pas de racisme !
Pour convaincre le maximum de personnes de se battre contre le capitalisme et les discriminations qu’il génère, il nous faut un véritable programme de lutte. Il doit être établi par des discussions collectives et démocratiques, permettant de lutter efficacement pour répondre aux réels besoins de la population : il y en a assez de se faire exploiter pour des salaires de misère, habiter des logements délabrés, voir nos services publics détruits et fermés et se faire discriminer. Dans ce sens, on doit aussi interpeller les syndicats parce que c’est leur rôle de défendre les travailleurs sur ces points.
La Gauche Révolutionnaire et ses militant-e-s se tiennent prêts pour participer à chaque initiative qui ira dans ce sens. Viens nous rejoindre pour en proposer et lutter avec nous !