Article paru dans l’Egalité n°98
Dans la plupart des discussions que j’avais avant d’adhérer à la Gauche Révolutionnaire, nous étions tous d’accord sur un constat simple : » les choses vont de mal en pis et de manière générale elles ne vont pas s’arranger à moins bien sûr d’une réelle volonté politique « . J’ ai, comme beaucoup de trentenaires aujourd’hui, été dans la vague définition des gens de « gauche », contre Devaquet en 86, les manifs anti Le Pen puis d’autres manifs toujours plus nombreuses par « solidarité ». A la différence de certains, j’ai pour ma part continué de voter suivant un vieil adage familial « tu votes : tu gueules » . J’en ai eu un peu marre de manifester sous la gauche plurielle pour défendre ce que le socialisme portait comme valeur : la défense de la classe ouvrière ( pardon, la revalorisation de la « France d’en bas »… ). J’ai rencontré la GR sur le terrain, dans la lutte, puis peu à peu à force de rencontres j’ai fini par adhérer !
Je suis content de participer aux cercles qui me permettent de débattre et de comprendre certaines mobilisations dans des secteurs que je ne connais pas. D’être au sein d’une internationale et de discuter avec des camarades de nombreux pays afin d’avoir une chance contre la mondialisation capitaliste. Militer ce n’est pas facile et longtemps j’ai cru que des gens le feraient à ma place, n’oubliant pas d’où ils venaient. Mais la réalité est différente, peu de forces préparent une réelle alternative socialiste et s’occupent réellement des problèmes de terrain, sauf, bien sûr, en cas d’échéances électorales. C’est pour cela , entre autres, que j’ai rejoint la GR.
Par Arnaud Benoist