La bataille contre la réforme des retraites a réveillé parmi des travailleurs et des jeunes l’envie de s’organiser. Le besoin que les cortèges se structurent, que les revendications soient discutées et s’élargissent, le montre. Ces préoccupations sont un signe positif pour les prochaines batailles et ne doivent pas rester sans réponse.
Pendant la grève, seuls certains secteurs se sont organisés en assemblées générales et on y discutait peu ou seulement de la reconduction de la grève. Ces assemblées sont le cœur des discussions des grévistes, pour élargir nos revendications, discuter de comment construire le mouvement en allant convaincre les autres travailleurs de nous rejoindre. Ça forme et ça développe la lutte. Certains réflexes et traditions militantes ont été perdus depuis plusieurs années. D’ailleurs, dans les syndicats, cela a aussi un impact : consolider les forces et les développer est redevenu une priorité.
Être organisé c’est pouvoir agir et entrer en lutte de façon collective, préparée et structurée. Mais tout cela n’est pas détaché du fond. Pour batailler contre les capitalistes et réellement défier leurs gouvernements, il faut avoir un programme, des revendications et proposer des méthodes pour faire avancer le mouvement et tracer des perspectives. Tant sur les formes d’organisation que la lutte pourrait prendre que sur les revendications, les militant.es les plus déterminé.es doivent avoir des propositions.
Retraite à 60 ans max, augmentation massive des salaires de 300 € minimum, embauche massive dans les services publics, arrêt des privatisations, zéro licenciement, nationalisation réelle de l’énergie sous le contrôle et la gestion des travailleurs.
La classe ouvrière a besoin d’une organisation politique qui permette à tous les travailleurs et les jeunes de s’organiser collectivement peu importe leur origine, leur âge ou leur genre autour d’un programme authentiquement anticapitaliste, un programme socialiste. Viens en discuter avec nous !
Par Skáld, article paru dans l’Égalité n° 216
