On est de plus en plus nombreux à vouloir changer le monde. Et à juste titre ! Quand on regarde les gros titres des journaux, il y a de quoi désespérer avec tout ce que cette société apporte comme catastrophes et inégalités. Mais ce n’est que quand on fait rien que rien ne change !
Nous savons que les riches, et les politiciens qui font passer les mesures dont ils ont besoin, qui mènent leurs guerres pour le pétrole, qui laissent les gens mourir dans la mer ou sous les bombes, qui veulent nous diviser pour mieux régner en utilisant le racisme comme ils le font avec leurs histoires ridicules de déchéance de nationalité – comme si cela allait empêcher qui que ce soit de faire sauter une bombe – ne sont forts que parce que nous sommes désorganisés. Nous, nous sommes des millions, ils ne sont qu’une poignée !
Que faire avec nous ?
Nous pensons que la discussion et l’action collectives peuvent faire changer les choses radicalement. Difficile cependant de le faire en étant isolé ! Nous proposons à chacun qui souhaite être actif de le faire à la hauteur de ce qu’il peut. Sur un lycée ou une fac par exemple, cela peut signifier décider de commencer une campagne contre l’extrême droite et le racisme, pour convaincre les autres en démontant leurs faux arguments – à l’aide d’un tract par exemple, ou de pétitions – de coller des affiches pour ne pas leur laisser d’espace, mais aussi concrètement décider d’organiser une manifestation, pour faire bouger les choses ! La Gauche Révolutionnaire et ses militants organisent et participent fièrement à ce genre d’actions contre l’extrême droite depuis de nombreuses années.
Nous avons ainsi une riche expérience dans ce domaine sur laquelle s’appuyer, nous pouvons aider à l’organisation, à la rédaction de matériel, fournir des tracts…
Concrètement, cela veut aussi dire rejoindre une organisation militante, qui construit les luttes, les grèves, la résistance. Ainsi, nous participons et appelons très régulièrement à des manifestations : en solidarité avec les réfugiés, contre la guerre ; contre les coupes budgétaires et les suppressions de postes dans l’Éducation
nationale, avec les travailleurs et les syndicalistes du secteur ; nous collectons des fonds pour donner aux travailleurs qui font grève pour sauver leurs emplois..
Se battre contre leur système !
Si nous participons à tant de choses, c’est parce que nous pensons que ce sont les luttes collectives massives qui font changer les choses, comme la marche pour l’Égalité et contre le racisme de 1983 qui, avec un million de manifestants à Paris, a permis un vrai recul du racisme dans la société avec des avancées comme la carte de séjour de dix ans pour les immigrés.
Mais sous le capitalisme, rien est définitivement gagné. Et on voit bien que toutes les questions sont liées entre elles, la précarité, le sexisme, le racisme, la destruction de la planète… On peut lutter sur chacune de ces questions importantes mais c’est le système capitalisme qui les génère.
Certains partis politiques se prétendent du côté de la population et se disent de gauche. Ils prétendent vouloir rendre le système moins inhumain. Mais, en fait, ils ne veulent pas réellement s’en prendre aux bases du système que sont l’exploitation, la misère pour la majorité et les richesses pour une poignée.
Se battre de manière déterminée contre le système capitaliste et ses injustices, c’est avoir un programme à proposer à tous et celles qui veulent lutter et résister. C’est aussi un programme à opposer aux capitalistes et à leurs partis.
Sans projet de société à construire face au capitalisme, les combats n’ont pas d’avenir. C’est pour cela que nous nous battons : pour construire une autre société, socialiste et démocratique, qui fonctionne pour satisfaire les besoins de tous, et qui sera basée sur la solidarité et l’entraide au lieu de la violence qu’est la seule chose que peut amener le capitalisme. Et pour cela, il nous faut une organisation, un parti pour discuter et mettre en action nos idées collectivement.
Par Cécile
