Pour une alternative socialiste !

En regardant les infos, en lisant des journaux, mais surtout par nos propres expériences, nous sommes tous les jours confrontés aux conséquences désastreuses du capitalisme : guerre en Irak, guerres civiles dans plusieurs pays, famines, catastrophes naturelles ou industrielles non maîtrisées, pollution, casse des acquis sociaux, licenciements de masse, dégradation des conditions de vie pour la grande majorité de la population mondiale, etc.. Depuis longtemps le capitalisme n’est plus capable de jouer un rôle progressiste, d’améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière.

Article paru dans l’Egalité n°108

Aujourd’hui la concurrence acharnée entre les grandes multinationales mène à une exploitation féroce dans les pays développés sans parler des pays néo-coloniaux. Pour maintenir leurs profits, qui sont en baisse depuis plusieurs années, les capitalistes veulent revenir à une situation proche de celle du 19ème siècle : aucune protection sociale, journée de travail de 10 à 12 heures, pas de droit de grève, droit à l’éducation uniquement pour des élites, etc. Tous les acquis sociaux gagnés par les luttes des travailleurs sont mis en question ou sont déjà en grande partie cassés comme en Angleterre ou en Allemagne. Même en France, où les luttes massives ont pu freiner ce processus, un million d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté. Dans de nombreux pays peu développés, notamment en Afrique, l’analyse formulée par Rosa Luxemburg de « socialisme ou barbarie » est devenue une réalité, la barbarie y règne sous la forme de famines, guerres civiles, etc.

Si on regarde aujourd’hui, de près, chaque aspect de la vie, chaque secteur de la société, chaque région du monde, on finit par constater que tous les problèmes ont la même origine : l’opposition entre les intérêts des capitalistes d’une part et ceux des travailleurs d’autre part. Les profits pour une poignée des grands capitalistes et actionnaires déterminent la vie de plus de 6 milliards de personnes. Pourquoi devrait-on accepter qu’à cet instant des milliers d’enfants meurent de faim ? Pourquoi devrait-on accepter que notre environnement soit systématiquement détruit par la grande industrie ? Pourquoi devrait-on accepter que des millions de personnes soient au chômage pendant que d’autres sont obligées de travailler plus ? Et tout cela pour l’accumulation maximale de capitaux…

Une grande partie des richesses produites l’est par les travailleurs. Pourquoi ne prend-on pas tout simplement ce qui nous appartient ? Pourquoi ne crée t-on pas une société qui fonctionne uniquement en faveur de nos intérêts et nos besoins ? Parce que les capitalistes possèdent les moyens de productions, qu’ils disposent d’un appareil d’Etat (armée, police, justice) qui défend leurs intérêts, avec violence si nécessaire.

Il est donc indispensable de créer un outil pour briser le pouvoir des capitalistes, pour réellement transformer la société. Cet outil est un parti révolutionnaire de masse, capable d’organiser dans l’action la majorité des travailleurs, de l’aider à renverser ce système pervers. C’est ce parti que la Gauche révolutionnaire veut contribuer à construire. Rejoignez-nous !