Suite à la violente attaque d’une ampleur inédite du Hamas contre des militaires et civils israéliens samedi 7 octobre, le premier ministre ultra nationaliste Benjamin Netanyahou a déclaré l’état de guerre, amplifiant sa politique de terreur d’État. En quelques heures il y a déjà eu des centaines de morts, des milliers de blessés des 2 côtés, et le pire est probablement à venir. C’est une vengeance brutale et sanglante qui s’abat sur la population palestinienne, avec le soutien de la grande majorité des dirigeants impérialistes et politiciens bourgeois occidentaux. À cela s’ajoute un durcissement du blocus, qui dure depuis 17 ans, dans une volonté ouverte d’éradiquer toute la population.
L’assassinat de 260 jeunes participant à une rave party et la prise de dizaines d’otages par le Hamas a créé un choc brutal. Cette politique de terreur contre les civils renforce le gouvernement israélien et sa politique de domination et de terreur contre les Palestiniens.
De leur côté les travailleurs israéliens n’ont rien à gagner à la guerre et à la colonisation. La coalition droite-extrême droite en Israël défend avant tout les intérêts des capitalistes contre la classe ouvrière et les masses pauvres d’Israël, et des impérialistes en menant une politique raciste et violente.
Une invasion terrestre est en cours de préparation – laissant présager encore plus de destruction. De même, une extension de la guerre à d’autres pays ou forces de la région est possible, compte tenu de l’imprévisibilité et de la nature potentiellement explosive des événements qui se déroulent. L’envoi par l’administration américaine de navires de guerre pour soutenir Israël indique le niveau d’inquiétude des puissances capitalistes à l’échelle mondiale face à l’évolution de la situation.
Une lutte de masse des travailleurs, indépendante des impérialistes et des capitalistes, est nécessaire pour arrêter le bain de sang et mettre fin à la guerre et à l’occupation. Elle doit défendre les intérêts des travailleurs et des pauvres, indépendamment de ceux des élites riches, pour en finir avec les politiques des capitalistes et des impérialistes qui ont conduit à la guerre.
En Israël, le mouvement massif d’opposition à Netanyahou, qui se développait depuis le 14 janvier, ne doit pas s’arrêter et accepter « l’union nationale » mais amplifier la lutte contre la guerre et l’occupation et pour l’égalité des droits à l’existence, à l’autodétermination et à la vie dans la dignité.
- Non à la guerre ! Non à la terreur ! Halte aux bombardements !
- L’armée israélienne doit quitter les territoires palestiniens !
- Stop au blocus de Gaza !
- Libération des otages israéliens, et des prisonniers palestiniens !
- Pour des comités d’action et de défense démocratiques dans les communautés palestiniennes
- Pour une lutte de masse des Palestiniens, sous leur propre contrôle démocratique, pour lutter pour une véritable libération nationale
- Pour des organisations de travailleurs indépendantes en Palestine et en Israël
- Pour en finir avec la colonisation, l’impérialisme et le capitalisme : pour un État palestinien indépendant et socialiste, aux côtés d’un Israël socialiste avec des droits démocratiques garantis pour toutes les minorités, dans le cadre de la lutte pour un Moyen-Orient socialiste