Non à la casse de l’éducation !

Du point de vue des capitalistes et de leur gouvernement Macron, l’Éducation nationale coûte beaucoup trop cher. Et Macron-Blanquer ont accéléré la casse bien entamée par les précédents gouvernements.
La crise sanitaire a mis à nu le manque de personnel dans tous les domaines (enseignants, vie scolaire, administratifs, personnels médico-sociaux, agents d’entretien…).

Article paru dans l’Egalité n°209

L’année dernière, Blanquer a supprimé près de 1 900 postes d’enseignants dans les collèges et lycées, et 500 prévues en septembre. Les établissements du second degré ont déjà des classes surchargées (jusqu’à 30 élèves en collège et 35 en lycée) et très peu d’enseignants remplaçants. La grève très massive du 13 janvier a montré la colère contre cette forte dégradation.

Et les élèves en difficulté ?

Les élèves et en particulier ceux en difficulté payent le prix fort de cette politique. Les sections ULIS pour les élèves en situation de handicap n’existent plus dans leur forme initiale : ces élèves sont inclus à marche forcée dans les classes « ordinaires », le nombre d’élèves dans ces dispositifs a été augmenté et les Rectorats ont enlevé une grande partie des enseignants spécialisés pour les remplacer par des contractuels sans aucune formation.

La fin des sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) et de l’Éducation prioritaire est à l’ordre de jour. Leur calcul est simple : ces dispositifs avec moins d’élèves coûtent deux fois plus cher qu’une classe à 30 élèves.

Pour une Éducation de qualité, gratuite, accessible à toutes et tous ! Stoppons cette casse en luttant pour la titularisation de tous les personnels précaires et l’embauche d’au moins 100 000 personnels supplémentaires, enseignants et non-enseignants, pour établir une Éducation de qualité avec des classes à 20 élèves (15 en Éduc prioritaire), garantir des dispositifs pour les élèves à besoins spécifiques pour permettre une réelle inclusion, avec des vrais moyens et de bonnes conditions de travail !