Gagnons de meilleurs services publics ! Contre Macron, insoumis et révolutionnaires ! (partie 2/8)

Santé, éducation, services territoriaux, transports, eau, énergie ; autant de secteurs essentiels dont la gestion doit être détachée des intérêts du profit. La crise sanitaire a mis au grand jour les carences d’un service public de la santé rapidement débordé par manque de personnel notamment. Tout comme dans l’Éducation et dans les services territoriaux qui ne peuvent faire face au défi sanitaire. Les capitalistes voient les services publics comme autant de parts de marché qui échappent à leurs profits, et applaudissent les politiques d’austérité qui accentuent leur casse, depuis 30 ans.

Rassemblement des travailleurs de Pole Emploi, ici à Rouen (76)

Deuxième article de notre dossier paru dans l’Egalité n°209 « Contre Macron, insoumis et révolutionnaires ! ». Article de présentation ici. L’Avenir en commun (l’AEC, le programme de JLM) propose des solutions qui constituent le plus souvent de premiers pas. Les articles de ce dossier montrent comment aller plus loin. Article par L.C.

Si on veut gouverner pour satisfaire les besoins de l’ensemble de la population et pas seulement des plus riches alors, c’est vital de renforcer de vrais services publics ignorant les termes « bénéfices » et « profit ».
Au moment où les inégalités sociales s’accroissent, les services publics sont un des leviers permettant de rétablir un peu cette injustice. Créer au moins 130 000 postes dans la fonction publique (60 000 dans la Santé et dans l’Éducation, 10 000 pour la Justice) est une évidence pour maintenir un service public de qualité au regard des manques de ces derniers mois. Et titulariser l’ensemble des contractuels, c’est à la fois leur donner des conditions de travail et de salaire dignes, et les protéger face à un management digne du privé.

Au delà des services publics à défendre, c’est la renationalisation complète de secteurs vitaux qu’il faut imposer, comme le transport, l’énergie, l’eau… pour aboutir à des monopoles publics.

La hausse du coût de l’énergie qui se répercute sur de nombreux secteurs inquiète l’ensemble des travailleurs et un tel monopole éviterait aux salariées, chômeurs et retraités de payer le prix fort (qui sert à maintenir les profits de quelques grands groupes). La gestion des services publics devra être collective et démocratique, pour à la fois répondre aux besoins réels de la population et aux impératifs de qualité et de sécurité, sans tomber pour autant dans une surproduction.