Luttons pour une santé publique, gratuite et de qualité!

Le gouvernement a profité de la crise du Covid pour faire passer son Ségur « de la santé » et, une fois de plus, casser nos acquis.
Macron nous sollicite tous pour faire des efforts. Cela lui permet de mieux faire passer une « souplesse » avec les 35 heures pour nous faire travailler sans compter dans les hôpitaux, et des hausses de salaires de 183 € net mensuels, sans écouter nos réels besoins qui sont bien supérieurs. Les heures supplémentaires sont souvent « oubliées » et les syndicats hospitaliers demandaient 300 € de plus nets par mois.

C’est sans compter les « primes d’engagement collectif » de 100 € net mensuel. L’accord Ségur annonce sa carotte pour « renforcer les projets d’équipe d’amélioration de la qualité des soins et valoriser l’engagement collectif ». À cause des coupes budgétaires et de la tarification à l’acte, on a un hôpital public, sans matériel ni effectif à hauteur des besoins, il faudrait déjà lui donner les moyens nécessaires pour sortir de la crise !
Ces petites primes sont plutôt versées au bon vouloir de la direction des hôpitaux.

Aujourd’hui si nous ne luttons pas, c’est la santé qui prend, demain ce sera des casses en continu dans toute la fonction publique.
La crise sanitaire montre bien que ce n’est pas dans l’intérêt du capitalisme de donner ses milliards pour une santé publique, gratuite et accessible à tous. Si nous avions eu un gouvernement des travailleurs en lien avec la population, nous aurions eu accès en premier, à des tests et des masques gratuits. Les malades auraient pu se soigner grâce à du personnel suffisant et compétent, avec assez de lits et de matériels accessibles.
La crise n’est pas terminée, c’est à nous de lutter dans nos lieux de travail pour donner un accès aux soins, à hauteur des besoins de la population.

Par Pauline Isambert