Chômage, salaires, licenciements… ça suffit !

Dernière vidéo de la Gauche Révolutionnaire : préparons une lutte d’ensemble contre Macron dès la rentrée !

La gestion catastrophique et criminelle de la crise du Covid 19 par le gouvernement, la pénurie de masques et de tests ainsi que l’état déplorable et dégradé du système de santé ont causé 30000 morts en France. Après le confinement autoritaire et répressif, qui a provoqué une crise sociale énorme, notamment dans les quartiers populaires, le gouvernement Macron-Philippe continue sa politique contre les travailleurs. Préparons également une lutte tous ensemble, de tous les secteurs du privé et du public pour la rentrée en septembre qui soit vraiment en capacité de stopper l’offensive des capitalistes en revendiquant :

  • non à la casse des retraites et de l’assurance chômage
  • retrait des ordonnances
  • non aux violences policières et au racisme
  • des augmentations de salaires, qu’ils soient égaux pour tous et toutes au même poste
  • aucun licenciement, suppression de poste ou fermeture de site
  • un emploi pour tous et toutes, baisse du temps de travail avec embauches équivalentes
  • création d’emplois publics dans les secteurs où il y en a besoin : hôpitaux, éducation, transports en commun,…
  • l’expropriation/nationalisation des grand groupes, en premier ceux qui licencient, sous le contrôle des travailleurs

Le texte complet de la vidéo

La gestion catastrophique et criminelle de la crise du covid 19 par le gouvernement, la pénurie de masques et de tests ainsi que l’état déplorable et degradé du système de santé ont causé 30000 morts en France. Après le confinement autoritaire et répressif, qui a provoqué une crise sociale énorme, notamment dans les quartiers populaires, le gouvernement Macron-Philippe continue sa politique contre les travailleurs.

La crise sanitaire a été encore un prétexte pour Macron avec l’état d’urgence et ses ordonnances pour autoriser le travail jusqu’à 48h voir 60h dans certains secteurs et pour organiser le vol d’une partie de nos congés, etc. Il va falloir lutter contre ces attaques pour ne pas qu’elles soient intégrées dans la loi ordinaire. Le chômage a déjà augmenté de plus d’un million et va s’accentuer avec la crise économique. Le Pib de la France va reculer de 11 % sur toute l’année 2020, une véritable récession. Malgré cela Macron relance la réforme de l’assurance chômage qui va réduire les allocations de 30 % après 6 mois et qui va faire glisser des centaines de milliers de travailleurs vers le RSA. Il va également relancer la réforme des retraites pour les diminuer et les privatiser. De plus il facilite les recours au cdd pour encore plus nous précariser.

Tous uni-es dans la lutte

Pour faire passer tout ça, le gouvernement et le patronat continuent leur acharnement contre ceux qui résistent, notamment les militants syndicaux. Des sanctions allant jusqu’au licenciement/à la révocation pour des inspecteurs du travail, des enseignants, des soignants et des cheminots ont fait l’actualité de ces dernières semaines. La solidarité de classe la plus large doit se faire à chaque fois quel que soit l’organisation syndicale des militants pour empêcher ses sanctions et défendre notre droit à lutter. Ils essayent aussi de nous diviser avec leur politiques racistes entre travailleurs français et étrangers. Nous devons nous battre pour un emploi pour tous. La lutte contre la répression policière et le racisme a fait son retour avec la situation aux Etats-Unis et de gros rassemblement aussi en France. Nos syndicats ont toute leur place pour dénoncer les violences policières que nous subissons également lors de nos manifestations mais aussi pour lutter contre les discriminations sociales à l’embauche, pour des salaires égaux..

Contre le chantage à l’emploi et les licenciements

En ce moment dans les entreprises soit les patrons augmentent la charge de travail en virant les intérimaires et cdd soit ils essayent encore une fois les dispositifs de chantage à l’emploi qui ont comme nouveau nom les accords de performances collectives. Si il y a des bénéfices, des dividendes aux actionnaires ou même de la trésorerie suffisante alors cela doit servir à garder les salaires et l’emploi. Les précaires doivent être embauché en cdi et les salaires augmentés. Partout allons à la porte des entreprises pour proposer aux travailleurs qui veulent lutter de s’organiser et de construire des syndicats. Une vague d’adhésion aux syndicats a commencé depuis le début de l’année, elle doit servir à cela.

Certes beaucoup de petites entreprises ferment et il peut y avoir des aides conditionnées au maintien de l’emploi. Mais souvent ce sont aussi des grosses boites, notamment du CAC 40, qui avaient déjà prévu de licencier pour verser encore plus de dividendes aux actionnaires (60 milliards d’euros en 2019) ou de délocaliser. Aucune prime de départ ne sera suffisante Si on veut vraiment pérenniser les emplois il faut se battre pour l’expropriation sans indemnité et la nationalisation de ces grands groupes sous le contrôle et la gestion des travailleurs. Ils pourront ainsi contrôler les embauches, les salaires et les richesses produites serviront à la société, à la satisfaction des besoins de la population, et non à une poignée de capitalistes.

Luttons tous ensemble pour stopper la politique de Macron-Philippe

Par nos mobilisations, nous avons déjà largement dépassé les interdictions de manifester et c’est tant mieux. C’est une mascarade quand on peut s’entasser dans les transports ou au travail. Le 16 juin a été un succès pour la mobilisation des soignants mais les directions syndicales auraient dû préparer cette journée comme une journée de grève interprofessionnelle en construisant la mobilisation dans les différents secteurs. Elles devraient appeler dès à présent à une campagne nationale et unitaire contre les licenciements qui sont annoncés; alliant occupation, comité de lutte et manifestations sur les sites menacés.

Préparons également une lutte tous ensemble, de tous les secteurs du privé et du public pour la rentrée en septembre qui soit vraiment en capacité de stopper l’offensive des capitalistes en revendiquant :

  • non à la casse des retraites et de l’assurance chômage
  • retrait des ordonnances
  • non aux violences policières et au racisme
  • des augmentations de salaires, qu’ils soient égaux pour tous et toutes au même poste
  • aucun licenciement, suppression de poste ou fermeture de site
  • un emploi pour tous et toutes, baisse du temps de travail avec embauches équivalentes
  • création d’emplois publics dans les secteurs où il y en a besoin : hôpitaux, éducation, transports en commun,…
  • l’expropriation/nationalisation des grand groupes, en premier ceux qui licencient, sous le contrôle des travailleurs