Tout ce qui nous divise, nous affaiblit. Ensemble contre le racisme

Manifestation contre les violences
policières le 13 juin à Paris

Le racisme est une arme de division massive, que les classes dirigeantes utilisent (partout à travers le monde) pour diviser les travailleurs et les jeunes, nous dresser les uns contre les autres, pour le seul bénéfice des ultra-riches.

Les politiciens et les médias au service du capitalisme fabriquent des boucs émissaires pour justifier que leur système protège et enrichit les capitalistes en exploitant les plus pauvres (qu’ils soient français depuis 1 ou 10 générations !). Ils font croire que l’immigration et le « communautarisme » seraient les causes de tous les problèmes. Un jour c’est les musulmans, un autre les habitants des « quartiers », ou les Roms, ou les migrants… Nous refusons de nous laisser diviser, tous et toutes ensemble contre les discriminations et le système qui les produit.

Nous voulons la vérité, la justice et l’égalité

Le meurtre de George Floyd a suscité une flambée de manifestations dans le monde entier contre le racisme et les violences policières. Son cas est emblématique a plus d’un titre : avant d’être tué par les policiers, il avait attrapé le Covid-19, et perdu son emploi suite au confinement. Partout, la jeunesse qui est descendue dans les rues partageait la même colère contre un système qui ne lui propose qu’un avenir de précarité. Nous voulons un véritable avenir, une société égalitaire pour toutes et tous !

La mort d’Adama Traoré, de Cédric Chouviat, celle de tant d’autres, et la répression des manifestations, rappelle que dans ce système, la police exerce une violence permanente et souvent raciste. Il faut des enquêtes indépendantes !

La crise du coronavirus a montré au grand jour que l’injustice, la violence et le racisme sont imprégnés dans le capitalisme. Les plus pauvres sont plus affectés par le virus et les conséquences du confinement auxquelles se sont ajoutées les mesures autoritaires de Macron, comme les amendes pour non respect du confinement, et des violences policières dans les quartiers populaires.

Pour un mouvement de masse

Le chômage et la pauvreté donnent un terrain pour le FN, l’extrême droite et les politiciens racistes. La gauche « officielle » (PS et alliés) a, depuis longtemps, abandonné les travailleurs. Autant de choses qui facilitent les discours de division faisant oublier les vrais responsables : ces ultra-riches qui vivent dans le luxe en exploitant des millions de travailleurs.

La lutte contre le racisme n’a progressé que par des mouvements politiques de masse. Comme la Marche de Washington en 1963 (où Martin Luther King avait délivré son célèbre discours « I have a dream ») ou la Marche pour l’égalité en France en 1983, les occupations d’églises des travailleurs sans papiers… Ce qui est nécessaire aujourd’hui, c’est une lutte politique de cette ampleur rassemblant jeunes et travailleurs, quelles que soient leurs origines. Le programme et les revendications d’une telle lutte devraient s’en prendre aux causes réelles du racisme, le capitalisme, et se construire sur la base de l’unité la plus grande des exploités et des opprimés.

Contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie

Contre le sexisme, l’homophobie et les discriminations,

Unité des jeunes et des travailleur-se-s contre le capitalisme