Depuis le début de la crise sanitaire, l’État promet aux entreprises de transports des prêts qui peuvent aller jusqu’à plusieurs milliards, mais pour eux, ça ne suffit pas. Les directions ont décidé de supprimer des emplois. Pourtant ce sont bien grâce aux travailleurs que les boites fonctionnent, et il est nécessaire de conserver ces emplois pour faire fonctionner les transports.
Y en a assez de ces magouilles ! Le transport n’a pas à « être rentable » car pouvoir se déplacer est un besoin essentiel. Donc, plus question de suppressions de postes, ni de production ou de conditions de voyage à bas coût qui mettent en danger travailleurs, usagers et écosystème, ni de profits sur notre dos. Tout le secteur du transport de voyageurs doit être nationalisé et mis sous contrôle des travailleurs et de la population dans le cadre d’un monopole de service public (ciel, fer, interurbain et urbain, avec ces derniers enfin gratuits). Une politique coordonnée du transport correspondant aux besoins réels pourrait enfin être définie, c’est ça un vrai service public !
Par Pauline I.
