Depuis le 11 mai, la SNCF, qui avait mis au chômage partiel ses agents, recommence progressivement à faire rouler ses trains. Pendant le confinement, alors que le trafic limité a permis de transporter des gens et des masques, la direction a forcé les agents à poser 6 jours de congés pendant leur chômage partiel. Ces jours volés doivent être rendus !
En même temps, la direction continue de supprimer les petites lignes. Avec les obligations sanitaires de distanciation et la limitation des déplacements, les trains ne sont pas pleins et sont parfois supprimés.
Cerise sur le gâteau, le directeur de la SNCF a annoncé le 2 mai : « Il ne sera pas anormal et illogique d’ajuster le niveau d’emploi au volume d’activité ». La SNCF est censée être un service public, donc axé sur la qualité pour tous plutôt que la rentabilité, mais ils ne se privent pas de supprimer des postes dès qu’ils font moins de profits !
Les syndicats du rail grondent. Non aux suppressions d’emploi ! Ce sont les travailleurs qui étaient sur le front pendant la crise, avec un petit salaire et sans masque ; pas la direction !
Par Pauline I.
