Vite, l’échelle mobile des salaires et un emploi pour tous !

Face au désarroi actuel et à la précarité croissante de pans entiers de la population, il faut des revendications qui puissent unifier la classe ouvrière dans la lutte pour défendre ses conditions d’existence. Ces revendications doivent être défendues par les syndicats ou les militants politiques, pour être reprises par l’ensemble des travailleurs et les plus précaires.

Article paru dans l’Egalité n°208, par PEM

Parmi ces revendications, il faut bien évidemment revendiquer des augmentations de salaires maintenant. Mais ce ne sera pas suffisant. Il faut que les salaires soient indexés sur l’inflation ; lorsque les prix des produits de base ou les loyers augmentent, nos salaires doivent augmenter d’autant pour compenser ça. La désorganisation de la société des capitalistes ne doit pas impacter nos vies et nous mettre dans l’embarras !

De même, l’ensemble du travail doit être partagé. Le chômage, qu’il soit soi-disant « structurel » ou « conjoncturel » n’est pas un fait voulu par les travailleurs. À qui profite le chômage ? Combien de fois a-t-on entendu la phrase « si t’es pas content, il y a du monde dehors qui veut bien prendre ta place » ? Le chômage permet de maintenir les salaires au plus bas, tout en mettant les travailleurs sous pression pour les exploiter toujours plus. Face à cela, la classe ouvrière, avec ses partis et ses syndicats, doit porter la réduction du temps de travail de chacun, sans pertes financières ni flexibilité, et un emploi pour tous !