Changer cette société, lutter pour le Socialisme ! (Partie 2) Ce gouvernement casse la santé et laisse s’envoler les profits !

Après plus d’un an de Covid, trois confinements, des couvre-feux à différentes heures et de multiples protocoles sanitaires, le gouvernement continue de casser l’hôpital public et réprimer la population, voilà où nous en sommes.

Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement n’a fait qu’aider les multinationales, à coup de milliards prêtés (et donnés), pour qu’au final, elles finissent par licencier des travailleurs, comme ça a été le cas de Renault.

Voici une des parties de notre programme d’actions pour le socialisme. Quelles revendications ? Quels besoins ? Quelles solutions ? Sont les questions auxquelles nous apportons nos réponses programmatiques, marxistes et révolutionnaires.

Le gouvernement met en place des protocoles sanitaires qui n’ont aucun sens, sans jamais consulter les concerné-es, et que personne ne comprend, comme dans les écoles notamment où de très jeunes enfants se retrouvent à porter des masques, à devoir manger à des tables espacées de deux mètres à la cantine, alors qu’ils vont jouer ensemble dans la cour de récréation… au lieu de procéder en urgence à des embauches pour pouvoir diviser les groupes d’enfants !

Récemment, avec la diffusion des auto-tests, le gouvernement fait reposer la responsabilité sur les individus, au lieu de mettre en place des réels campagnes de dépistages de la population. Près de la moitié des notices des auto-tests reçus par l’Éducation nationale étaient erronées… voire même pas traduites en français !

Une santé publique systématiquement brisée

À côté de ça, rien pour la santé, secteur pourtant essentiel en temps de pandémie ! Au contraire, les conditions de travail dans les hôpitaux sont catastrophiques, par manque de moyens et de personnels. Mais ces problèmes ne sont pas nouveaux, c’est dû aux politiques des différents gouvernements depuis plusieurs décennies maintenant qui n’ont cessé de s’en prendre au secteur de la santé, en le cassant toujours plus. En dix ans, 100 000 lits ont disparu. Et toujours maintenant, même en pleine crise sanitaire, le gouvernement a continué cette politique en réduisant le nombre de lits. En juillet dernier, le plan Ségur qui n’a rien fait pour aider le personnel soignant : pas d’augmentation de salaires, pas d’embauches pour baisser les cadences … Les conditions de travail sont si terribles à l’hôpital public qu’aujourd’hui, on compte 34 000 postes vacants, contre 7 500 en juin 2020 !

Il est incontestable que si on en est là maintenant, c’est à cause de la politique des différents gouvernements aux services des capitalistes qui se sont succédés. Qui ont à tour de rôle fermé et détruit les services publics.

Des vaccins oui, des profits non !

Pour la question des vaccins, c’est la même chose. Le fait d’avoir trouvé un vaccin contre la Covid aussi rapidement représente une avancée scientifique, mais il intéresse les gouvernements et les capitalistes seulement s’il est rentable et qu’il génère des profits. La santé n’a pas à être rentable ! Il suffit de voir quels profits se sont fait les laboratoires pour la recherche et la production de ce vaccin pour constater que ce n’est pas la santé publique qui les intéresse vraiment.

C’est seulement maintenant, après plusieurs mois de mise sur le marché du vaccin, que n’importe qui peut se faire vacciner – mais toujours avec de fortes discriminations et dans le chaos, chacun doit se débrouiller pour trouver une dose.

Assez de cette dictature du profit sur nos vies ! Luttons pour le socialisme !

  • Fin des brevets et la réquisition des vaccins, des moyens suffisants pour une vraie campagne vaccinale coordonnée par la Sécurité sociale 
  • Mise en propriété publique des laboratoires, sans compensation ni rachat pour les gros actionnaires, une recherche scientifique universitaire 100 % publique
  • Des embauches, hausse des salaires et amélioration des conditions de travail dans la santé
  • Nationalisation, sous le contrôle démocratique des travailleurs, de l’ensemble du secteur de la Santé (y compris cliniques, Ehpad…) dans un monopole de service publique avec des moyens à la hauteur des besoins, définis collectivement par les soignants et les usagers

Par Rachel Simon

Manifestation du personnel hospitalier, Bordeaux, mardi 15 juin (© Mehdi Fedouach/AFP)