Le Rassemblement National (RN, ex-FN) n’est pas l’allié des travailleurs, bien au contraire. Bien qu’il se donne un mal fou à essayer de le faire croire, c’est bien une politique populiste et raciste qui règne au sein de ce parti opportuniste et capitaliste.
Article paru dans l’Egalité n°203
Au sujet de la casse des retraites, Marine Le Pen déclarait publiquement que tous ceux qui s’opposaient à la réforme avaient son soutien. Pourtant, le RN a voté au Sénat pour l’amendement qui allonge la durée de cotisation et reporte le départ à 63 ans (novembre 2020, en pleine crise Covid et pendant le confinement). Le RN soutenait aussi les mesures répressives contre les Gilets Jaunes, ou les attaques contre le droit de retrait des cheminots (octobre 2019). À chaque fois qu’on se bat pour nos emplois ou nos conditions de travail, le RN se montre très hostile.
C’est aussi le cas dans les mairies. Au Conseil municipal de Petit-Quevilly (76), l’élu RN Nicolas Goury refuse de voter les aménagements éducatifs ou sportifs et attaque le financement par la ville du théâtre national et la subvention annuelle pour l’ASTI (association permettant aux familles d’avoir un lieu d’aides concrètes pour vivre décemment). Les propos de Goury assimilant « les étrangers » à des « racailles » révèlent une fois de plus le vrai programme du RN. Pour lui, les habitants des quartiers populaires « n’ont pas besoin d’école ou de piscine, mais de sécurité ». Pas étonnant de la part d’un ancien membre du MAR et de la Vague Normande (groupuscules nationalistes et identitaires), qui avait tenté de répandre sa haine au sein de la CGT, avant d’en être définitivement exclu. Il votera contre l’instauration d’un prix très réduit de cantine pour les enfants des personnes les plus démunies, sous le prétexte que ça aide les étrangers.
Voilà la société que veut le RN, celle d’une injustice sociale permanente où les plus démunis n’ont droit à rien pendant que les plus riches auront accès à tout. Le racisme n’est là que pour masquer un programme similaire à celui de Macron !
Par Mato