Mercredi 17 juin matin, à Béjaïa, des centaines de manifestant-e-s ont envahi la place Saïd-Mekbel, point de rendez-vous pour se diriger, par une marche imposante, vers le palais de (l’in)Justice de Béjaïa.
Un grand rassemblement s’est tenu pour réclamer la libération des trois militants du mouvement populaire (Marzouk Touati, Yanis Adjila et Amer Berri), arrêtés injustement le vendredi 12 juin et placés sous mandat de dépôt. Tous les militants des différents partis politiques, les militants syndicalistes, ainsi que la Ligue des Droits de l’Homme, et les citoyens et citoyennes dénoncent la répression policière de vendredi passé. Toutes et tous exigent la liberté de manifester et de s’exprimer librement, sans contrainte.
Le procès a été renvoyé au 1er juillet, en raison de refus des trois activistes d’être jugés par visioconférence.
Non aux poursuites judiciaires contre les militants du Hirak, le pouvoir ne nous baïonera pas !
