Les arrestations se poursuivent surtout chez les activistes connus dans le Hirak. Il y a eu la présentation de 27 d’entre eux au tribunal de Sidi M’hamed, qui, dans leur majorité, ont été placés sous mandat de dépôt. Dans son communiqué, la police algérienne évoque l’arrestation de 25 personnes à Kherrata et 2 autres à Béni Ourtilane. Elle les accuse d’appartenance au Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), classé organisation « terroriste ». Certains hirakistes ont dû quitter leur village et leur ville, car les forces de l’ordre perquisitionnaient les maisons et faisaient des descentes sur leur lieu de résidence.
Et c’est principalement là-dessus que le gouvernement répressif de Tebboune joue pour réprimer et arrêter injustement des travailleurs et des jeunes étudiants qui osent encore se rebeller contre le gouvernement raciste, corrompu et capitaliste de Tebboune et toute sa clique.
Pour Tebboune, il n’y a pas de moyens pour des services publics de santé, de protection civile et de pompiers, d’achat de canadairs pour lutter contre les terribles incendies, ou pour des centres de vaccination, mais il y en a largement pour arrêter des travailleurs et des étudiants !
Par Mina Boukhaoua, article paru dans l’Egalité n°206
