Le dictateur brutal Erdoğan est en campagne pour le referendum du 16 avril. Il vise, via une modification constitutionnelle, à renforcer le pouvoir présidentiel. Depuis le coup d’État manqué du 15 juillet 2016 et la mise en place de l’état d’urgence, Erdoğan a renforcé les opérations, notamment militaires, pour annihiler toute opposition – journalistes, syndicats, partis de gauche… et surtout dans les régions du Kurdistan turc, au sud du pays. Des villes entières sont sous couvre-feu militaire ou en état de siège, comme dernièrement la ville kurde de Kuruköy dans la province de Mardin ; on craint un massacre comme cela avait été le cas à Cizre fin 2015.
Douze députés du HDP, le Parti démocratique des peuples, sont en prison depuis le 4 novembre. Des dizaines de maires démocratiquement élus ont été arrêtés. Fin février, le dirigeant du parti, Demirtaş, a été condamné à cinq mois de prison pour « dénigrement de la nation » et la codirigeante, Yüksekdağ, a été illégalement déchue de son mandat.
Les cyniques politiciens français, et notamment le PS, ont beau versé des larmes de crocodile sur la situation en Syrie, il ne s’en trouve pas un pour dénoncer les agissements du régime turc qui massacre les communautés kurdes, finance et arme les groupes terroristes qu’ils prétendent combattre. Hypocrites ! Erdoğan assassin, Hollande complice !
- Referendum : NON (#HAYIR) au renforcement de la dictature !
- Libération de Demirtaş et des autres élus HDP, libération des prisonniers politiques
- Arrêt de la répression et des opérations militaires au Kurdistan
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