Les femmes de chambre et gouvernantes issues de la sous-traitance hôtelière souffrent de conditions de travail très difficiles : payement à la chambre et non à l’heure, générant du travail dissimulé, cadences infernales, bas salaires, mutations sauvages… De plus ces femmes sont souvent étrangères, parfois même illettrées, engendrant les pires abus des employeurs sur leurs droits au travail. Pour couronner le tout, le 13 octobre 2017, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision : les salarié-e-s de la sous-traitance ne sont pas éligibles aux élections de la délégation unique du personnel sur leur lieu de travail. Alors que certaine-s peuvent travailler sur le même hôtel pendant 10 ou 15 ans ! La sous-traitance est déjà une forme de travail précaire permettant aux patrons d’avoir des employés éphémères et jetables. Par cette décision, ils divisent les salariés fixes et extras n’ayant pas les mêmes droits, réduisant de fait les risques d’union et donc de lutte.
Comme nous, soutenez leur campagne de lutte et signez la pétition de la CGT Hôtels de Prestige et Économiques :
www.change.org/p/murielles-femmes-de-chambre-sous-traitéesrefusent-les-ordonnances-macron
Par Mato