Non au démantèlement de la santé publique

p5 GrevePersonnelHopital_BaionaMacron dit qu’il n’y aura pas de fermetures d’hôpitaux mais des services continuent d’être fermés avec suppressions de lits et redéploiement de personnel. La colère est grande chez les hospitaliers. Après les 17 services d’urgences de Paris qui ont débuté en avril, puis de Mantes-la-Jolie (78), de Valence (26), c’est au tour des urgences de la Croix-Rousse à Lyon de se mettre en grève.

Article publié dans l’Egalité195
Un appel à la grève générale a été lancé à tous les services ambulatoires d’urgence de France par le Collectif inter-urgences syndiqués/non syndiqués en lutte. Les agressions subies par les personnels des services des urgences de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le ras-le-bol du personnel toutes catégories confondues est immense. Ils revendiquent la reconnaissance de leur travail, demandent du personnel pour pallier le flux de patients et pouvoir leur donner  un bon accueil.

Les urgences sont le miroir de cette société, qui sème la misère sociale et humaine. C ‘est là où le personnel se trouve en première ligne pour faire face à la violence engendrée par le système capitaliste. Les patients et les personnels des urgences en sont les premières victimes !

Buzin bousille la santé publique !

La logique capitaliste de voir la santé comme un produit de consommation et les hôpitaux comme un  commerce où on vend des soins, ça ne peut pas coller avec le droit humain. Le personnel doit remplir des cases pour noter les chiffres, des actes à chaque quart de travail pour la comptabilité, et voir si la journée a été rentable ou pas. Ça laisse peu de temps à passer auprès des patients et pouvoir donner les soins comme il faudrait, malgré tous les gros efforts et la volonté des soignants de le faire. Ces cadences infernales ont coûté la vie à une patiente au mois de décembre : elle a été retrouvée décédée à 6 heures du matin, heure de changement du quart. Toute cette colère continue de grandir. Elle s’étend de plus en plus à d’autres sites au niveau de la France.

Pour défendre une vraie santé publique de qualité et stopper la machine à vouloir privatiser la santé, il faut que tous les hôpitaux continuent à rejoindre cette grève, personnels et patients,  on est tous concernés. Nous, la Gauche Révolutionnaire, sommes solidaires de leur lutte. C’est tous ensemble qu’on la gagnera !

Par D.O.