L’opposition à la loi El Khomri n’a pas faibli, bien au contraire. Les manifestations gigantesques, les grèves par centaines, confirment un rejet complet de Valls-Hollande et de toutes ces politiques au service des riches.
Tract téléchargeable en format PDF
La politique de Valls, ça n’est que le 49-3 partout. CRS dès le mois de mars contre les lycéens et contre les actions et rassemblements pour la plupart pacifiques. Répression judiciaire aussi, qui avait commencé contre les travailleurs d’Air France et de Goodyear et qui continue contre des dizaines de syndicalistes et de jeunes en lutte. A l’Assemblée bien sûr, où le 49-3 est venu rappeler que leur démocratie n’existe que pour les privilégiés.
Tout ceci n’a pas donné une majorité à Valls-Hollande, bien au contraire. Ce gouvernement n’est qu’un groupe de mercenaires au service des grands patrons. Son ministre banquier Macron qui déclare que les entreprises doivent baisser les salaires, en est le parfait symbole. Et la droite et le FN qui traitent les grévistes de voyous sont dans le même camp.
Retrait de la loi «travail»
La loi Khomri ne sert qu’à une chose : nous faire bosser plus longtemps pour un salaire moindre, faciliter les licenciements, et renforcer la domination des grands patrons sur les travailleurs.
Les soi-disant mesures positives disparaîtront dès que le centre de la loi (la possibilité pour les accords d’entreprises de ne plus respecter le Droit du Travail) sera adopté.
Changeons d’avenir
Les 40 premières multinationales françaises ont fait 54 milliards d’euros de profits en 2015. Il y a donc de quoi résoudre tous les problèmes sociaux. C’est pour cela qu’en même temps que nous luttons contre la loi «travail» il faut soutenir et encourager les grèves pour les salaires ou les créations d’emploi.
C’est une lutte pour dire : stop ! On n’en veut plus de cette société de chômage, d’inégalités. On refuse l’avenir de précarité et de soumission à des petits chefs à la sauce Valls/Sarko.
Les grèves montrent que ce sont les travailleurs qui font tourner les entreprises, les bus, les trains et toute la société, pas la poignée de super riches ni les politiciens qui les servent.
Assez du capitalisme !
Jeunes et travailleurs… tous ensemble nous sommes une écrasante majorité de la population. Nous pouvons changer la société, renverser le capitalisme et sa dictature du profit, sa destruction de l’environnement. Il faudra une révolution pour cela !
La Gauche révolutionnaire lutte pour le socialisme démocratique, où l’économie sera publique et organisée démocratiquement pour satisfaire les besoins et non les profits d’une poignée. Nous luttons pour un monde débarrassé du racisme, du sexisme, des guerres, de l’exploitation.
C’est le début d’un combat prolongé, il faut le continuer !
Organise toi avec nous pour continuer la lutte, n’hésite pas à nous contacter !