Les boites ne font pas de profits ?!

Article paru dans l’Egalité n°89

La SOFRER travaille dans les télécoms, notamment les antennes-relais pour les réseaux de téléphonie mobile. Son chiffre d’affaires est passé de 1,2 Md à 0,53 Md entre le 1er semestre 2000 et celui de 2001. Il y a eu 289 millions de pertes en 2000. Rachetée en juin 2001 par un groupe britannique, elle est déclarée en cessation de paiement le 31 juillet par fax par le PDG depuis son lieu de vacances en Thaïlande. Les 865 salariés (270 au siège à Nanterre et les autres répartis sur 7 sites en province) ont-ils moins le droit de conserver leur emploi que ceux de LU dont les profits sont énormes, même s’ils ne suffisent pas aux actionnaires ? Pour nous, l’interdiction des licenciements, réclamée par exemple par beaucoup des manifestants du 9 juin, n’a de sens que si elle s’applique à tous et la réquisition bien sur aussi !