Confinement et répression: les quartiers populaires en premières lignes

Durant la période de confinement, 1,1 millions d’amendes à 135 € ont été distribuées pour une sortie sans attestation ou non valide. Ces verbalisations montrent l’injustice de cette amende. Quels que soient nos revenus, le prix est le même. Donc certains ont pu payer, d’autres non, et ceux-là seront plus durement sanctionnés.

Les populations les plus impactées sont encore les habitants des quartiers populaires, déjà en situation de précarité, c’est encore pire pour celles et ceux qui sont en chômage partiel ou ont perdu leur emploi. Des travailleurs verbalisés parce que le patron n’avait pas rempli l’attestation, des jeunes parce qu’ils « traînaient » trop, des gens parce qu’ils manifestaient leur mécontentement… Et comment pouvaient faire les personnes qui n’écrivent pas le français ?

Et s’ajoute à cela les nombreux cas de violences policières sur des jeunes et des mère de familles que l’on a pu constater. Cette amende n’était là que pour nous réprimer : les riches avaient leurs résidences secondaires et les livraisons à domicile.
Une fois de plus, ce sont les personnes les plus vulnérables qui sont victimes des injustices, de la violence et du racisme de la politique de Macron.

Par Mato