Après le 49-3, par notre mobilisation, nous pouvons battre Macron et les capitalistes : organisons-nous !

L’opposition à la loi retraite n’a pas faibli, bien au contraire. Les manifestations gigantesques, les grèves par centaines, confirment un rejet complet de Macron et de toutes ses politiques au service des riches. La classe ouvrière relève la tête.

Manif du 15 mars à Paris – Photo Pierrick Villette

Cette réforme a été la grosse goutte d’eau pour beaucoup d’entre nous. Les grands groupes ont engrangé 172 milliards d’euros en 2022 grâce à sa politique. Il est là l’argent pour résoudre tous les problèmes sociaux ! Alors on dit stop ! Nous ne voulons plus supporter le chômage des vieux et la galère des jeunes, les services publics démantelés, les bas salaires alors que prix et profits explosent… et l’autoritarisme permanent de Macron.

49-3 : Macron et les capitalistes sont fébriles

Il essaie de paraître inflexible, mais en réalité, il est très faible. La grève a à nouveau montré que sa politique n’a aucun soutien dans la population. C’est explosif. L’utilisation du 49-3 montre que Macron a, d’une certaine manière, déjà perdu. Les travailleurs et les jeunes ont relevé la tête !

Toutes nos revendications urgentes sont désormais sur la table : pour la hausse des salaires, le blocage des prix, l’abrogation des lois anti-chômeurs, des lois racistes… et les luttes vont continuer.

Les grèves montrent que ce sont les travailleurs qui font tourner les entreprises, les bus, les trains et toute la société, pas la poignée de super-riches ni les politiciens qui les servent. Elles montrent la force sociale des travailleurs quand ils et elles entrent en lutte collectivement. Cette force a les moyens de changer la société, de dégager Macron et toute sa politique avec. Assez de perdre un à un nos acquis et se faire broyer par la machine capitaliste et sa dictature du profit !

Contre le capitalisme, luttons pour le socialisme

Pour satisfaire nos revendications, il nous faudra un autre gouvernement qui s’opposera aux capitalistes et à leurs partis. Un pouvoir qui devra avoir un programme ferme, en commençant par le nerf de la guerre : mettre en propriété publique les grands secteurs de l’économie que les gros actionnaires possèdent aujourd’hui (énergie, banques, grande distribution, pharmaceutique…). Ce devrait être le rôle d’un gouvernement issu de la lutte, c’est à dire de ses AG, aux côtés de représentant‑es des organisations syndicales et politiques.

Nous voulons une société où c’est nous qui décidons de manière démocratique comment gérer l’économie, la production et la distribution, la culture, l’éducation, la santé, etc. : une société socialiste. C’est en luttant pour une telle société juste qu’on pourra mener cette confrontation contre les capitalistes… et gagner !

Venez discuter et vous organiser avec la Gauche Révolutionnaire pour lutter pour le socialisme !