Algérie : la liberté d’expression muselée par le gouvernement Tebboune !

Le gouvernement Tebboune n’a aucune réponse à apporter à la grave crise sanitaire, sociale et politique qui sévit en Algérie. Sa seule ligne politique étant de s’assurer que les capitalistes du pays continuent à faire des profits. Face à des mobilisations – notamment des grèves des fonctionnaires en juin – et à un rejet de cette politique qui n’a pas cessé de s’exprimer depuis deux ans et le début du « Hirak », Tebboune n’a fait que renforcer la répression.

Le PST (Parti Socialiste des Travailleurs) subit depuis quelques semaines une répression de la part du gouvernement capitaliste et dictatorial. Une plainte a été déposée au Conseil d’État par le gouvernement pour suspension de leurs activités et fermeture de leur locaux, prétextant la non tenue de leur congrès à temps… De quoi je me mêle ? Depuis quand un gouvernement dicte ses lois même chez des parti d’opposition de gauche concernant les dates de leur congrès ou autre ?

De même, le coordinateur national du parti de gauche mouvement démocratique et social (MDS) Fethi Ghares a été arrêté la nuit du 30/06 au 01/07 à son domicile, avec perquisition sans motif apparent, faisant de lui le 305ème « détenu d’opinion » depuis le début du Hirak.

Les militants et militantes de la Gauche révolutionnaire, d’El yassar el thawri et du comité pour une internationale ouvrière (CIO) sont solidaires avec le PST face à ces tentatives d’intimidation et tous les partis d’opposition victime de répression et de musellement des gouvernements pro-capitalistes et dictatoriaux.

Battons-nous ensemble pour une Algérie libre, démocratique et égalitaire, battons-nous pour une Algérie socialiste !

Par Mina Boukhaoua

Manifestation du 26 juin. La pancarte dit « oui a la liberté de contester »