TRACT DE LA GR POUR LE 8 MARS
La journée internationale des luttes des femmes a lieu cette année dans un contexte où en France, le gouvernement PS accélère les attaques sur tous les fronts. Les coupes brutales dans les services publics, prévus à hauteur de 15 milliards d’euro rien que cette année, l’application de la réforme des retraites et la précarité toujours plus grande ont des conséquences désastreuses sur les conditions de vie d’une majorité de la population, et en particulier celles des femmes travailleuses !
Défendons nos droits !
Tous les acquis que nous avons gagnés par nos luttes sont remis en cause – depuis des décennies, mais en particulier aujourd’hui ; à l’heure où le gouvernement PS vole nos services publics et nos emplois et détruit nos conditions de vie pour faire des cadeaux aux riches et au patronat. La mise en place du « pacte de compétitivité », avec les patrons qui ne devront plus cotiser pour la branche famille de la Sécu et sans aucune contrepartie précise (et depuis quand peut-on compter sur la « bonne foi » du patronat pour créer des emplois, décents qui plus est ?) frappera durement les travailleurs et surtout les plus précaires : en majorité les femmes !
Chacun et chacune sait que même si l’égalité est officielle, dans la réalité, les différences notamment salariales ou le temps de travail existent toujours. Un tiers des femmes qui ont un emploi sont à temps partiel. Qu’a fait la gauche qui prétendait défendre les droits des femmes sur ces sujets ? La même chose que pour le reste des travailleurs : elle s’est rangée du côté des patrons, facilitant les licenciements, les bas salaires, etc. Le problème des travailleuses n’est pas qu’il n’y a pas assez de femmes « patron » ou ministre, le problème c’est que beaucoup d’entre elles n’ont pas un salaire ou un logement décents ! Avec les prix des produits de base qui ne cessent d’augmenter, arriver à payer son loyer et faire ses courses relève de l’épreuve de force !
La réforme aberrante des rythmes scolaires, qui réduit le temps journalier de présence à l’école, pèse sur les familles : courir après le travail pour aller chercher les enfants ou à payer des garderies. Et il n’y a toujours pas assez de crèches…. Ainsi, si frontalement, le gouvernement ne remet pas en cause le droit à l’IVG en tant que tel, c’est pourtant bien sa politique de fermeture de centres, de plannings familiaux et de coupes dans la santé qui attaque ce « droit » ! Sans compter le maque criant de centres d’accueil pour femmes battues. Pourtant, à l’heure où l’Espagne veut interdire l’avortement, des milliers de personnes ont manifesté à travers la France en solidarité et en défense de l’IVG. Des tentatives de fermetures de centres IVG ou de maternités rencontrent de la résistance.
Il nous faut une lutte toutes et tous ensemble !
Le gouvernement empire la situation de tous et en particulier des plus précaires. La précarité touchant souvent les travailleuses, leurs conditions de vie et de travail s’aggravent d’autant plus. Nous refusons cette politique. Il est de plus en plus clair que contre ce gouvernement de menteurs au service des riches, nous devons nous battre toutes et tous ensemble. Le 18 mars, les principaux syndicats appellent à une journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations contre le pacte de responsabilité, pour l’emploi et les salaires. Cette journée, nous devons nous en saisir et la préparer pour en faire une vraie journée de lutte, une journée militante ; où nous pourrons amener nos revendications pour de vrais services publics, des crèches gratuites en nombre suffisant, une vraie égalité salariale hommes-femmes, un emploi décent, et à temps plein pour toutes celles qui le souhaitent !
Contraception et avortement totalement libres et gratuits !
Stop à la destruction de nos services publics ! Pour des embauches massives de personnels et (ré)ouvertures ou développement de structures partout où c’est nécessaire !
Stop aux emplois précaires et au chômage : un vrai emploi avec un vrai salaire pour tou(te)s ! A travail égal, salaire égal !
C’est en luttant autour de revendications comme celles-ci que nous pourrons nous en prendre aux vraies racines du problème : une société dont le fonctionnement anarchique est basé sur les profits d’une micro-poignée de personnes. La politique actuelle ne fera qu’empirer la situation de tous les travailleurs ; les femmes en particulier. Nous pensons que c’est grâce à la lutte commune et massive de tous les travailleurs, hommes, femmes, avec ou sans emplois, jeunes… que les conditions de vie des femmes pourront s’améliorer ; une lutte contre la politique du gouvernement, contre le patronat et contre le capitalisme. La Gauche Révolutionnaire propose de s’organiser pour cela. Contactez-nous pour en discuter et nous rejoindre !