Vie chère, bas salaires, retraites, pénurie dans les services publics… Pour une lutte de masse contre Macron et les capitalistes !

Même fragilisés par les dernières élections, Macron et son gouvernement n’ont pas l’intention d’interrompre leur carnage social : ils refusent d’augmenter les salaires face à l’inflation galopante. Ils prévoient de nouvelles coupes dans les services publics et un nouveau report de l’âge de la retraite. Leur objectif : permettre aux gros actionnaires et au patronat de maintenir leurs profits face à la récession.
Alors que pour les jeunes et les travailleurs, l’avenir se noircit, entre démantèlement des services publics (santé, éducation…), difficultés à trouver de vrais emplois avec de bons salaires, vie de plus en plus chère… les multinationales et leurs grands actionnaires se gavent sur notre dos. Total a plus que doublé ses profits nets sur le 2ème trimestre de 2022 pour engranger 5,7 milliards de dollars en 3 mois ! On est loin de « la fin de l’abondance » qu’annonçait Macron. C’est même un record d’indécence que d’accumuler autant de bénéfices via la hausse de l’énergie alors que pour nous, ça veut dire un hiver où il faudra choisir entre se chauffer ou bien manger !

Voici l’éditorial du numéro 212 de notre journal l’Egalité que vous pouvez vous procurer ici ou auprès de nos militants.

Menons une vraie bataille contre Macron et les capitalistes

grèves ont lieu pour revendiquer de meilleures conditions de travail et des hausses de salaire. C’est le cas par exemple à la centrale nucléaire de Cruas en Ardèche, où les salariés ont profité de l’arrêt impromptu d’un des réacteurs pour amorcer un mouvement de grève, bloquant ainsi sa relance tant que la direction refuse une revalorisation salariale à hauteur de l’inflation. A juste titre, une des premières propositions de la NUPES à l’assemblée a été d’augmenter le SMIC à 1500 € nets. Proposition rejetée sans surprise par LREM, LR et le RN qui confirme qu’eux aussi refusent de s’en prendre aux profits.

Pour améliorer nos conditions de vie, nous avons besoin de gagner sur une hausse des salaires/revenus au moins égale à l’inflation, la baisse des prix et leur blocage, des services publics avec des embauches partout il y en a besoin… C’est d’une mobilisation massive dont nous avons besoin, d’un mouvement de grèves qui unisse l’ensemble de la classe ouvrière pour faire valoir nos intérêts contre ceux des capitalistes.

Plusieurs secteurs ont déjà des dates de mobilisation nationales et les journées de grève intersectorielles comme celle du 29 septembre doivent servir à renforcer notre camp pour être capable de défier Macron et son gouvernement. Rejoignons et amplifions ces mobilisations, toutes et tous !

  • Pour le salaire à 1600€ net minimum ! Pour des salaires qui augmentent au moins autant que les prix !
  • Pour des embauches massives de personnel partout où il y en a besoin, en particulier les services publics (Éducation, Santé, transports…)
  • Pas touche à nos retraites ! Retraite à 60 ans (55 pour les métiers qui l’exigent) après 37,5 annuités de cotisation !
  • Prenons les 73 milliards de profits du CAC40 pour faire baisser les prix
  • Les transports, la Santé, l’Énergie, la grande distribution… doivent être mis en monopole public et contrôlés par les travailleurs et les usagers !

Luttons pour le socialisme

La colère accumulée est telle qu’une explosion est possible. Mais pour que cette colère devienne une force de changement, nous avons aussi besoin de savoir pour quoi nous battre, quel type de société face à celle des capitalistes et comment y arriver. Le seul moyen pour offrir une vie digne à chacun, c’est d’exproprier les capitalistes et de mettre en propriété collective les principaux secteurs de l’économie comme le transport, l’énergie, la santé… La classe ouvrière est la seule capable, par son poids et sa mobilisation, de le faire.

Pour faire avancer ces idées, il nous un parti de masse et de lutte des travailleurs et des jeunes, déterminé à en finir avec le capitalisme et qui défende un véritable programme pour le socialisme : une société où l’économie est enfin organisée et planifiée démocratiquement pour satisfaire les besoins et non plus les profits.