Face à la vague de répression anti-syndicale qui s’abat dans tous les domaines, les salariés luttent pour leurs droits et gagnent ! Mise à pieds pour « faute grave » avec procédure de licenciement, accusée par la direction de son magasin de tous les maux (insubordination disciplinaire, violences et actes de harcèlement « qui portent atteinte à la santé physique et mentale des autres salariés et au fonctionnement du Magasin Monoprix Roquette »), Alika Diagne a été réintégrée le 16 septembre suite à la décision de l’inspection du travail et grâce à une longue série de luttes des travailleurs du magasin (comme une mobilisation de plus d’un mois en juillet 2012).
C’est la sixième mise à pieds contre cette déléguée syndicale CGT, élue du CE et secrétaire du CHSCT du magasin de Monoprix Roquette, dans le XIème arrondissement de Paris. Un véritable acharnement de la direction, contre cette salariée, contre tous les élus particulièrement CGT, mais aussi contre l’ensemble du personnel en magasin, qui subit des conditions de travail et une pression tels qu’une des employée a tenté de se suicider la semaine dernière.
Vendredi 19 septembre, un rassemblement de soutien sera organisé à 12h devant le magasin.