[Tract] Pour des victoires contre Macron et le capitalisme, pour une FI militante et solide, pour un parti de lutte ! 

Macron, avec son 2ème mandat, veut « finir le boulot » : casser les retraites, s’en prendre aux droits (déjà bien réduits) des privés d’emplois, poursuivre la vente à la découpe des services publics, etc. Et cela alors que les conditions de vie et de travail se dégradent drastiquement.

Cette politique n’a pas de soutien parmi la majorité des travailleur.ses. Et les jeunes, déjà très durement attaqués, ont plutôt voté Mélenchon. Hausse énorme des prix, salaires trop bas : pendant tout cet été, des grèves sur les salaires et pour de meilleures conditions de travail se déroulent. C’est le moment de mobiliser, dans les luttes et politiquement !

Voici notre tract distribué à l’université d’été de la France Insoumise. Le pdf est ici.

Lutter fermement contre la politique de Macron

Pendant ce temps, les multinationales comme Total ou Amazon ne paient rien et les profits augmentent. Les députés LREM et LR et le RN s’en assurent, en refusant d’augmenter les salaires et de faire payer les ultra-riches. On n’est pas surpris ! En pleine instabilité et crise capitaliste, tous ces partis sont là pour que les gros actionnaires et les capitalistes français engrangent des profits rapides.

Leurs superprofits sont indécents et mettent à nu le  fonctionnement de ce système : l’exploitation de la majorité de la population pour les profits d’une poignée de gros patrons et groupes d’actionnaires à la base du capitalisme.

Fort justement, la question du blocage des prix et de la hausse des salaires ont été au cœur de la bataille d’été des député.es LFI à l’Assemblée. Le travail militant des insoumis.es doit être tourné vers luttes sociales à venir. Il s’agit notamment de faire de la journée de grève intersyndicale et interprofessionnelle du 29 septembre un succès qui permette de construire un mouvement massif de lutte et de grève nécessaire pour stopper la politique de Macron. La LFI a un rôle à jouer pour lier ces luttes sociales au combat politique pour en finir avec ce système pourri.

La France insoumise : transformer le potentiel en force déterminante !

Les 7,7 millions de voix obtenues par Mélenchon au 1er tour de la présidentielle et les 75 députés FI-Nupes l’illustrent bien : nous sommes une véritable force. Là où les GA étaient actifs depuis plusieurs années, il y avait bien plus de soutien aux élections et de reconnaissance du travail des militant.es de la France Insoumise ! Ailleurs, le RN a pu en profiter.

La France insoumise a un rôle politique important. Servir à renforcer le camp de celles et ceux qui refusent l’exploitation et qui veulent résister et lutter alors que le sentiment anti-politicien reste fort et logique vu le nombre de trahisons (Hollande, Valls…).

Gagner la confiance passe par un travail militant régulier, en organisant et en développant les luttes, en apportant une analyse et des perspectives politiques. On montrera ainsi que nous ne construisons pas une machine à élections mais un outil de combat politique contre le capitalisme où chacun.e à sa place.

Rompre avec le capitalisme : quel programme le permet  ?

Nous sommes à une sorte de point d’étape de notre mouvement. Notre structuration comme la clarification de notre programme doivent être discutées. C’est nécessaire pour avancer.

Au-delà de Macron et de ses députés, c’est bien le pouvoir des capitalistes sur nos vies qui détruit des vies et l’environnement. Notre programme doit indiquer comment en finir réellement avec ce système capitaliste qui fait toujours progresser les inégalités et l’exploitation. La crise du Covid a exposé l’incapacité des capitalistes à fournir les besoins essentiels à la majorité de la population en France et dans le monde (seringues, masques, places dans les hôpitaux, respirateurs et aujourd’hui problèmes d’approvisionnement…) et leur « gestion » a plongé le monde dans une crise terrible et dans la guerre. Aujourd’hui, c’est leur incapacité à protéger et anticiper face aux conséquences du réchauffement climatique.

Pour stopper ces dégradations majeures, la mise en propriété publique des grands groupes pharmaceutiques, mais plus largement de toute la santé, des transports, de l’énergie et de la finance est la seule solution. Les travailleurs ne seront plus seulement consultés mais pourront contrôler et gérer, en lien avec la population. Sinon, comme pour EDF, le passage à 100 % du capital sous contrôle de l’État rimera seulement avec le paiement des dettes d’EDF par nos impôts  !
Ces nationalisations, combinées à une augmentation générale des salaires, une baisse massive des prix et des investissements massifs dans les services publics et infrastructures sont le seul moyen de sortir la population de cette situation sociale insupportable.

Seuls les travailleur.ses sont capables de mettre en place cette « société des besoins » car ils sont essentiels pour faire tourner la société, contrairement aux patrons. Des pôles publics, même massivement financés, ne résisteront pas longtemps à la rentabilisation et la marchandisation si le secteur privé coexiste. Une économie planifiée démocratiquement pour répondre à nos besoins, où chacun.e pourra choisir sa voie et participer à la société selon ses possibilités, cela s’appelle une société socialiste, seule capable de gérer les ressources et la production dans l’intérêt général et celui de la planète.

D’autre part, les élections sont un moment politique important, mais ne font pas tout. Des succès électoraux de nos forces politiques peuvent ouvrir une nouvelle période mais une « révolution citoyenne » par les urnes, même puissante, n’a jamais permis d’en finir avec le capitalisme. Seules la mobilisation de masse et la fin du pouvoir des capitalistes, en leur retirant la propriété privée des grands moyens de production, tout en mettant en place un véritable gouvernement des travailleur.ses permettent cela.

Les insoumis.es, travailleurs, jeunes,… ont besoin de s’organiser

La campagne électorale a attiré de nouvelles per- sonnes qui ont tracté, fait du porte à porte, discuté… Beaucoup ont vu la force qu’on pouvait avoir, l’intérêt d’un programme et de s’organiser. Les Groupes d’action ont organisé cela. Pas question d’attendre cinq ans, la dynamique de 2022 doit être maintenue.

Notre structuration actuelle est trop limitative. Il est très difficile de lier des actions locales au reste de la FI, et quasi impossible de les proposer ou les discuter ; ni même du programme, des décisions qui engagent tous les insoumis.es… Cette absence de vie politique interne (discussion, démocratie et contrôle) affaiblit la FI. Des groupes d’action (GA) ont ainsi disparu. Des AG, des ré- unions de GA doivent se tenir partout et appeler à re- joindre les insoumis.es, en développant la discussion, la formation politique et la structuration dont nous avons besoin. C’est justement à cela que sert un parti : débattre et prendre les décisions largement, élire nos re- présentants, avoir des finances, et développer les débats politiques pour nous renforcer. 

C’est d’autant plus crucial que la LFI est impliquée dans l’alliance électorale NUPES, ce qui rend nos propres discussions sur le programme et la structuration plus es- sentielles encore. L’accord programmatique qui a fondé la NUPES est très limité, trop peu combatif face aux capi- talistes et à Macron. Des partis comme le PS ou EELV ne veulent pas de rupture avec les capitalistes. On a besoin d’être unis, mais pour être forts, pour développer les luttes, le programme contre Macron et les capitalistes qu’il représente. Or, faire de la NUPES le socle de la politique de la FI serait une erreur majeure. L’indépendance politique et programmatique est essen- tielle pour les insoumis.es. Amorcer les discussions sur un parti serait un pas positif dans le renforcement poli- tique du mouvement ouvrier face aux partis capitalistes.

Au-delà, toute une partie des jeunes et des travail- leur.ses ont besoin d’un outil politique pour s’organiser, discuter et se préparer à lutter contre Macron, un par- ti de masse et de lutte autour d’un programme contre le capitalisme et pour le socialisme. C’est dans ce sens que la Gauche Révolutionnaire, organisation marxiste révolutionnaire internationale, agit, discute et milite à la France insoumise depuis 6 ans. N’hésitez pas à venir nous rencontrer au Village des Amphis d’été de la FI, discuter et nous rejoindre.

Nos camarades aux AmFi ! Venez nous voir et rejoignez nous pour la bataille contre Macron et le capitalisme