Les prix explosent, on le voit partout ; on entend qu’il faut se serrer la ceinture, que si tout le monde fait un effort, les capitalistes vont nous sortir de leur crise… Tout ça, on le sait bien, c’est du vent ! Tout augmente, sauf nos salaires ! Et pendant ce temps, ce sont toujours les mêmes qui se remplissent les poches. On a tous besoin de manger à sa faim, se loger, se chauffer. On ne devrait pas à devoir choisir. Puisque ces besoins sont vitaux, ce devrait être à la population, en lien avec les travailleurs, de décider des prix, pour ne pas se prendre 12 % d’augmentation sur l’alimentation. Elle augmente car la grande distribution se prend déjà 40 % minimum de marge sur les paysans. En plus les prix de l’énergie et des transports explosent. Donc les produits laitiers prennent 18 % ! Nous, on s’en fiche d’avoir plusieurs marques de yaourts. C’est aussi à cause de la concurrence capitaliste que les prix augmentent.
Pour un service public de la grande distribution !
Si tous ces besoins étaient satisfaits par un service public de la grande distribution, sous contrôle des travailleurs, en lien avec la population et les paysans, au lieu des entreprises capitalistes qui empilent les profits, les prix seraient peu chers, plafonnés et on pourrait contrôler l’approvisionnement pour n’avoir que des produits de qualité, et rémunérer les agriculteurs correctement. Sauf que renforcer les services publics est tout sauf prévu dans le programme de Macron. C’est donc à nous de lutter pour les défendre dans la bataille actuelle, qui n’est pas que sur les retraites mais contre toute cette politique !
Par Pauline Isambert, article paru dans l’Egalité n°215
